Phoenix

Observe le phénix déployer ses ailes
Plus d’amis, plus d’ennemis, j’en ai marre de faire du zèle

Fuck la norme, nique les formes, tant qu’la flamme continue de danser
L’uniforme, la réforme, j’suis là et je ne compte pas m’arrêter
Un oiseau de feu, parcourant seul les cieux
Balekouille t’façon tout c’que j’fais seul rend mieux que si on l’f’sait à deux
Jе ne cesse d’avancеr, faiblesses dégagées hey hey
Caresse le danger, Son Altesse ONI, roi dégénéré
Délésté d’un poid (hey)
Souverains de mes lois (ya)
Marre de reculer et crois-moi si j’avance c’est qu’j’vais tout droit

Le feu consume, contemple le lécher les impies
Pris d’amertume, des vers lachés envers mes ennemis
La plume qui gratte les pages de brouillons que j’laisse derrière moi
Posthume est l’nom qu’on donne à tous ceux qui ne sont plus là

La chair à vif, haine et amour se mélangent peu à peu
Le cœur est captif, s’enchaînent les jours ou je me fais plus vieux
Condamné à porter ma croix sous l’regard des autres
Prêt à endurer le froid, pour assumer mes fautes
Je ne stop pas, je ne traîne pas, plus le temp, d’a-tendre, tout un horizon se dévoile devant moi
Je ne veux pas, azy casse-toi, du vent, pas tendre, ouais j’ai pour mission de ne plus croire qu’en moi
Pris dans les rouages de c’qui semble être l’éternité
Tu connais l’adage, vaut mieux êt’ seul qu’mal accompagné
Phénix, Phénix, Phénix, Phénix
De mes cendres jaillies le phoenix
Renaissant, tel est le suffixe
Dans le sang provenant d’une rixe
De mes cendres, jailli le phénix
Dieu donne-moi la force de faire face à tous mes péchés
Que je désamorce cette putain d’farce prête à péter
Si tu n’réponds pas, soit, abandonne-moi à mon sort
Sentiment d’effroi, Ah, Faut croire qu’j’suis déjà mort