Paris, 15 août, Paris, 15 août
Nous aurions pu l'avoir tout à nous
Paris est désert en ce moi d'août
Mais tu es parti, en Espagne
Je le sais bien, tu n'y peux rien :
Tes enfants ont besoin de vacances
Et chaque mois d'août, ça recommence
Tu pars avec eux, en Espagne
Je t'imagine et je devine
Que pour moi, mon amour, tu t'inquiètes
Je sais bien que, parfois, tu t'embêtes
Avec ta famille, en Espagne
Il n'y a pas, il n'y a pas
Que ceux qui s'aiment et qui s'émerveillent
Que ceux qui rêvent d'aller au soleil
Qui s'en vont ensemble, en Espagne
Et tous ceux-là, qui comme moi
Chéri, ont des amours clandestines
Ceux qui, au départ, font grise mine
Attendent leur retour, en Bretagne...