On fait le job

[Couplet 1 : Shurik'n]
Je veux rapper jusqu'à m'sécher les glandes salivaires
Amoureux d'vers salutaires
Une seule banière, un pacte solidaire
Personne sur le banc, tous titulaires
Des mecs habiles avec des stylos billes
Et un de ces débits qui t'font cracher la bile
Ici on fait pas d’navet
Tout comme la foudre et l’éclair, les voilà mal barrés
Ce crew là est trop carré
Faudrait mieux se taire, parés
A voir les chances en grand, échelle planétaire
Quand l‘son déferle c’est qu’nos mains se ferment sur les deux hémisphères
Aucun royaume, aucun trône de fer
Mais trop de mecs espèrent, oubliant que le rap c’est pas une vache à traitre
Pas une mince affaire non plus, à l’art du mic rompu
Aucun roi dans le [?], trop d’entre eux finissent déchus
Ils bandent de volontaires sûr, déterminés
Mais ensemble on avance, même sur des terres minées

[Refrain : Veust Lyricist] (x2)
On fait le job, on fait le job
Le terrain est quadrillé
L’encre est dans le barillet
On fait le job, on fait le job
Tous mes garçons validés
Ils savent qu’on ne peut que briller

[Couplet 2 : Shurik’n]
Je veux rapper avec la [?]
Chaque phrase une prière, chaque mot une pierre dans la mare
Y’en a marre de tout ce temps que l’on perd
Tellement d’couplets ternes et bizarres balancés au hasard
Et des gars, [?], prêts à noyer l’globe, rimes et métaphores
Des dégâts c’est sur y’en aura
Pratiquant le maniement du verbe, là où l’crew pose, les vers ne repoussent pas
Jamais repus on traque l’inspi’ sans réviser
L’trac devient un repas, une fois digéré, repos et ça repart jusqu’au prochain
Regarde, avec ou sans j’aime, on tue sans arme
Liés à vie les uns aux autres, [?]
Aucun morceau nous résiste, même les plus difficiles
Même si ils veulent charger à 10000
Serein, moi j’bougerai pas d’un cil parce que tout mes gars sont là là là là
Tout mes gars sont là là là là

[Refrain : Veust Lyricist] (x2)
On fait le job, on fait le job
Le terrain est quadrillé
L’encre est dans le barillet
On fait le job, on fait le job
Tous mes garçons validés
Ils savent qu’on ne peut que briller