Raphael
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Raphael
Raphael
Raphael
Ce qui compte c'est l'espèce
A mort l'individu
Et nos cellules s'assèchent
S'affolent et se tuent
Le déclin de la Grèce
Et la honte des vaincus
Le sacrifice des mouches
Et leurs cousins les grands singes
A quoi on rêvait en couches
Endormis dans nos linges
La vie des cellules souches
Les sondes sur nos méninges
Et reines et ouvrières
Quand partout c'est la guerre
On rouille on s'oxyde
Des falaises on se suicide
Et nos dorsales se courbent
Et nos yeux sont humides
Et des dompteurs de mouches
Nous tiennent entre leurs mains
Nous sommes les amuse-bouche
D'un peuple de laborantins
Derrière le mur de verre
On dirait une rivière
Ce qui compte c'est l'espèce
A mort l'individu
Et nos cellules s'assèchent
S'affolent et se tuent
La lumière nous agresse
Dès que nous l'avons vue