[Couplet Unique]
J’suis ni triste ni heureux
J’me calme en dépensant comme si c’était mieux
Un jour j’arrêterai d’compter
Ce jour la ce sera p't'être demain, qui sait
Les mains qui saignent, cassées
Car c’est dans la source que scintille mon reflet
La colère qu’on sème n’est jamais rassasié
Les sentiments saignent mais les gentils m’enseignent
De rester moi-même
23 balais la dalle d’un nouveau né personne va avaler dans l’équipe si tu crois qu’j’fais tout ça pour percer
T’attaches pas trop c’est qu’un conseil tu sais
Demain j’peux arrêter moi j’m’y fais à l’idée
Les reufs tout ça, depuis j’marche seul et j’encaisse tout ça
Jamais pour une meuf j’ferai un tel foutoir
La confiance se casse et j’avance tout droit
Tout droit, j’dois régler 2/3 trucs qui restent
J’ai beau être qu’un homme j’ai la vision d’un Titan quand j’pleure en écrivant
Tous les humains se blessent, blessent…
J’ai l’humeur d’un Colt qui est chargé à bloc
Et la fureur des innocents jugés à tort
J’ai juste besoin de souffler, besoin d’m’y mettre
Besoin d’insuffler, besoin d’émettre
Ambition à rêves le chemin va s’éclaircir
J’vais choquer les autres mais j’ai pas besoin d’estime
Moi j’ai un objectif, peut-être lointain
On s’appelle dans 10 ans, voire un peu moins
J’aimerais qu’on s’enlace et qu’après on s’en lasse
J’recherche pas la stabilité car cette habilité m’emmerde
J’ai connu l’amour mais j’en garde que des glaires
Même si tout ça s’enterre dans ma tête c’est la guerre
J’me fie rien qu’aux miens, personne n’est parfait mais personne n’est divin
Au moins j’suis sans filtre et j’en parle, comme si c’était rien…
L’amour froid est réel, le seul qui n’énonce que la vérité
Impossible de mentir quand t’es aveuglé
Ouais, ouais, ouais
Tu l’appelles mon frère mais c’est lui qui t’la mettra
Moi j’aimerais bien voir quand bientôt qui t’appellera
Tu seras comme moi, un mec simple et pourtant
Trop de questions qui se posent et c’est flippant
Mais jamais j’hésite nan, jamais j’m’arrête
J’veux construire une vie à l’image de mes rêves
Pouvoir toucher la mer de mes doigts car ma mère je lui dois, tout
C’est aussi pour elle que j’suis par, tout
Des humeurs qui s’baladent
J’balafre la page comme si j’étais artiste alors que j’suis juste malade
Malade de love, on dirait qu’c’est triste alors qu’moi j’trouve ça gore, fort
Précis mais ça dépend qui vise
Président d’la division des anti divisent
Un bouquet d’artifices, ça m’arrive d’être triste, love, peace…
Fainéant au passé j’vois l’néant dans l’futur
J’ai 700 points d’sutures et j’dois avancer
L’avance est conséquente j’dois devancer
Les obstacles qui précéderont la sépulture
La c’est plus dur de penser à demain
Si j’devais tout refaire j’crois que j’échangerais rien
Les promesses les tirades les comètes les virages
Les mensonges les histoires les chansons les visages
Et j’remercie le Ciel, quelque part
De veiller sur moi, les miens
Ma bonne étoile est un phare éteins
Tout est gardé secret, quelque part
Quelques parts, j’laisserai rien derrière à part des images riches
Riche, des autres, riche, désordre
Riche, des autres, riche, désordre…