Mort quand ça va mal

[Intro]
Si j'finis à court de rêve, j'm'en voudrais pour de vrai
Sans blague, sais-tu c'que ça ferait de moi
Une vague seule qui déferle au loin, un titan qui veut se faire l'Olympe
Certain qu’on l’aidera
J'ai fermé mes volets, perdu la notion du temps
J'ai cherché mes paumes, dans l'espoir d'y trouver de quoi cerner mes problèmes
Mais j’ai pas trouvé de solution

[Couplet 1]
On pourrait faire comme les mecs d’en face, mais les modes pourraient nous mettre en retard
Mon cœur est un mélange, d’abord de la bonté puis une méchante voix
Dans ma conduite j’ai l’impression d’voir
Un soldat, comme Jason Clark
5 chambres noires, une balle, maintenant tu peux faire ton choix
En juin dans Paris c’est une fausse pause
Ma douceur troublée : une eau d’rose amère
Le nez dans un bouquin d’amos oz
J’entreprends dans mes pensées ce que d’autres n’ose à peine
Visions et rêves en pleine osmose
Mais j’suis partagé comme un kolkhoz
Pourquoi je doute j’ai si peu d’choses à perdre
Combien rêvent de mener un jet-pro à terme

[Pont]
Ça fait, barman
J’ai l’air triste quand ça va bien, mort quand ça va mal
Triste quand ça va bien
Mort quand ça va mal
Ça fait, karma
J’ai l’air triste quand ça va bien, mort quand ça va mal
Triste quand ça va bien
Mort quand ça va mal

[Couplet 2]
Ça fait, bam bam
J’ai l’air triste quand ça va bien, mort quand ça va mal
C’est comme aç, que j’vis
Soyons légendaires, comme le riff de kashmir
Quand la voix te chuchote que c’est l’heure de passer à l’acte
Une peur viscérale
Mais une peur qui s’efface
Et qui laisse place
À la peur de ne jamais savoir
Si t’aurais pu faire mieux en attendant que ça passe
La responsabilité commence dans les rêves
Ceux qui le comprennent deviennent les meilleurs
Faut faire gaffe à ce qu’on veut dans les mœurs
Y’a des idées qui sont mieux loin des peuples
Faut s’méfier d’l’envie d’laisser une trace
Tu seras plus là pour superviser ton récit
Même ton amour est cible, ils ont fait du premier et dernier chrétien le plus grand traître de l’histoire

[Couplet 3]
J’griffone flow d’or
Pour moi dans le rap : cheat code, god mode
J’suis coincé dans les rues d’la ville
Relationnel je fais plus tard, c’est pas dans ma nature d’artiste
Faut choper du temps pour reposer mon cerveau
La musique est un étau qui me serre fort
Ouvre les yeux mets-toi une claque
Prend ta peur allume la
Fais en une flamme qui éclaire l’autre
Y’a quelque chose qui tape dans mon crâne
Des sentiments qui s’arment dans l’ombre
Tu négliges une haine, tu négliges un désir
Ça grandit ça germe et ça gonfle comme un zeppelin
Faut jamais laisser tomber le soi
Mais c’est pas noir ou blanc, j’veux aussi qu’mon équipe tape comme la Selaçao
Un gars rejette ces pensées, n’entend pas c‘qu’elles disent
Le visage à demi enfoui sous une casquette grise
J’écoute toujours les flows que nous sors Jay-Z
Entre deux morceaux de Tom Waits
Enceintes à fond dans un décor paisible
J’me sens comme Tom Wilson dans sa corvette sting
J’écoute toujours les flows que nous sors Jay-Z
Entre deux morceaux de Tom Waits
Enceintes à fond dans un décor paisible