Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Un beau matin, c'est le mois de juin
Oh mon amour je n'suis plus très loin
J'ai bien tenu vingt kilomètres au moins
Pendu derrière un char à foin
Mon pays
C'est ici
C'est ici que j'ai grandi
Mon pays
C'est ici
C'est d'ici que je suis parti, oui
Cette fois, je jette ma valise aux orties
Je reconnais un grand cerisier
Où je picorais en guettant le fermier
Quand un grand doute a coupé ma faim
Des petits vers blancs habitaient mon festin
La campagne
C'est ainsi
C'est ainsi que j'ai grandi, oui
La campagne
C'est ainsi
C'est ainsi que je suis parti, oui
Cette fois, je jette ma valise aux orties
Hippolyte !
Derrière ce champs de maïs bien mûr
Je me suis soulagé d'un grand poids
Un chien errant en a fait son repas
C'est surprenant mais par ici c'est comme ça
Mon pays
C'est ici
C'est ici que j'ai grandi
Mon pays
C'est ici
C'est ici que je me marie, oui
Cette fois, je jette ma valise aux orties