Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Michel Delpech
Si Verlaine en avait été
Qu’est-ce que vous diriez
Et qu’est-ce que ça changerait ?
Rien
Si Cocteau en avait été
Qu’est-ce que vous diriez
Et qu’est-ce que ça changerait ?
Rien
Les sanglots longs des violons
Nous berceraient tout autant
Et les enfants terribles
Nous ressembleraient tout autant
Masculin singulier
Est-ce une faute, est-ce une faute de français ?
Si votre coiffeur en était
Qu’est-ce que vous diriez
Et qu’est-ce que ça changerait ?
Rien
Si votre couturier l’était
Qu’est-ce que vous diriez
Et qu’est-ce que ça changerait ?
Rien
Vous ne laisseriez pas vos cheveux
Pousser longs pour autant
Vous ne sortiriez pas dans la rue
Sans habits pour autant
Masculin singulier
Est-ce une faute, est-ce une faute de français ?
Si votre fils en était un
Qu’est-ce que vous diriez
Et qu’est-ce que ça changerait ?
Rien
Si votre fille en aimait un
Qu’est-ce que vous diriez
Et qu’est-ce que ça changerait ?
Rien
Vous ne mettriez pas votre fils
Au cachot pour autant
Vous ne mettriez pas votre fille
À la rue pour autant
Masculin singulier
Est-ce une faute, est-ce une faute de français ?
Qui vous a dit, qui vous a dit que j’en étais ?