LES SENTIMENTS SAIGNENT

J’visite les astres qui scintillent par centaine
Déployant ma colère au gré du cyclone qui m’emportera
Personne ici bas n’est sincère
Si quelqu’un t’approche Dieu seul sait quel piège t’attendras
La pression redescends enfin
J’suis n’importe qui mais qu’importe si j’suis rien
Descendant de tout ceux qui marquèrent la fin
Moi j’veux l’succès des miens, O.E.L pour la faim
J’regarde tout autour, j’vois que des rapaces
Dеs volatiles pensant qu’à prendrе ma place
Le reflet apparaît si flou dans la glace
Mon refré a parlé mais parler agace
J’repense au moi d’avant, moins sûr de lui mais certain qu’il est marrant
J’sais tout de lui même si j’pense ce qui m’arrange
Personne me nui j’ai mon cahier si j’dérange
Et trop parler tue mais tuer m’parle aussi c’est c’que j’dirais à tout ceux qui m’croient trop faible pour esquisser sur moi-même
Plus rien à foutre de c’aue pensent les commères, les connards j’n’ai que faire de ces mots qui sont ternes
J’allume ma lanterne, persuadé d’être seul
La flamme est si grande qu’elle enfuma sa vie
J’ai si froid dehors que quelqu’un me rhabille
Si c’est ça d’être en vie mieux vaut perdre ce crédit
Mais j’progresse tant bien qu’mal entre coups et griffures
Tiré vers le bas par des snakes et des murs
J’envoie des signaux mais personne parle le même langage
Est-ce normal, ai-je le droit d’être aussi dur
Partisan du silence, pour une fois j’l’ouvre tout se fige comme le ciment
Tout est toxique comme relation de 6 mois
Foi qu’en mes frères, en ma bande, en mon stylo
Regarde moi j’en dit long
Regard est fixe comme une plaie immobile
J’emmènerai mes pensées sans payer mes bills
J’ai toujours avancé cadencé au pire
J’ai qu’un pied pour danser comme sur une prod Drill
Altruiste pour les autres, mon cœur est façonné
J’ai plusieurs branches à faire exploser
Maintenant j’paye la note, égoïste et mauvais sont deux mots pour décrire leurs causées
Regarde moi bien causer
Dans mes prunelles, scintillent, encore, une lueur, d’espoir
J’ai jamais la nausée
Même si j’encaisse, souvent, pour pas, paraître, si froid
J’me remémore tout comme une machine ancienne
L’impression d’être fou les doigts sur la gâchette
Les fils sont déconnectés plus rien n’est vrai
Les filles aiment les cons qui les trompent en secret
La vie c’est pas rose pas noir quelle mise en scène
T’en sauras plus quand t’auras creusé dans ta tête
La naissance t’amène à chercher par toi-même
Des réponses s’entremêlant à des problèmes
J’aime la pluie qui coule comme en guise de signe
La corde qui s’déroule en office de fil
J’ai, l’apparence d’un fils, de riche
Mais, l’apparence qu’est-ce qu’on, s’en fiche
J’aimerais m’repentir pour mieux faire autrement
La pression des miens sur le dos, sur les jambes
Maman c’est pour toi si j’entre dans la légende
J’prends n’importe laquelle tant qu’elle rend fier des gens
J’renferme trop d’histoires
Du passé au présent au futur jamais j’arrêterai d’être le même
Le cœur est si noir
Les couleurs se mélangent mais l’aquarelle brûle et les sentiments saignent