(Serge Chauvier/Yves Gilbert/Jean-Claude Petit)
Sur le mur, y'avait des glycines, sur le mur, y'avait des glycines
Toi, tu portais un tablier bleu, toi, tu portais un tablier
Toujours le nez dans tes bassines, toujours le nez dans tes bassines
En ce temps-là, on se parlait peu, en ce temps-là, on se taisait
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha, c'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Paraît que cousin et cousine, paraît que cousin et cousine
Ça ne doit pas s'aimer d'amour, non, ça ne doit pas parler d'amour
Alors on parlait du beau temps, de la pluie et des fleurs des champs
De la vendange et du labour, mais on ne parlait jamais d'amour
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha, c'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Puis je suis parti en usine, puis je suis parti en usine
Je n'voulais pas être fermier, moi, je voulais être le premier
Merci beaucoup, petit Jésus, j'ai bien mangé, j'ai bien bu
Je suis aimé et respecté, moi, on me dis "vous" pour me parler
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha, c'est pas d'l'amour, mais ça viendra
Pourtant quand je vois des glycines, pourtant quand je vois des glycines
J'ai envie de les arracher, moi, j'ai envie de les arracher
Paraît que t'aurais eu deux filles qui font partie de ma famille
Mais comme l'amour ne me dit plus rien
Elles n'auront jamais de cousins
C'est pas d'l'amour, pauvre Martha, c'est pas d'la haine, mais ça viendra