Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Léo Ferré
Vous qui faites des creux au ventre de la mer
Vous pour qui les cheveux ne sont qu'un champ de blé
Vous qui brodez des jours aux draps de l'Univers
Vous qui faites l'amour aux roses de l'été
Comme des violons sur l'Atlantique
Qui chanteraient la Fantastique
Le vent qui hurle sur la mer
A des violons dans ses yeux verts
Comme des violons sur l'Atlantique
Qui chanteraient la Fantastique
Vous que l'on voit debout sur les chevaux du Temps
Vous qui buvez le coup à leurs naseaux tout blancs
Vous qui passiez vos nuits à bercer les marins
Vous qui donniez la vie aux roses des moulins
Comme un cheval traînant la vague
Quand la mer met toutes ses bagues
Le vent qui geint à l'horizon
A des sabots dans sa chanson
Comme un cheval traînant la vague
Quand la mer met toutes ses bagues
Vous qui êtes en croix sur la rose des vents
Vous qui tendez les bras au larron du printemps
Vous dont les fauves gris font patte de velours
Vous qui faites la pluie comme on ferait l'amour
Comme un oiseau dans l'infortune
S'en va boire un verre de lune
Le vent qui n'a plus rien à lui
S'en va boire un verre de pluie
Comme un oiseau dans l'infortune
S'en va boire un verre de lune
Adieu, le vent
Adieu, le vent