Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Ce soir, j'ai retrouvé comme on retrouve un frère
Le tango né dans les faubourgs de Buenos Aires
Celui qui va chercher sa sève et ses racines
Dans la peine et la joie du peuple d'Argentine
Je lui prête ma voix, il m'offre sa musique
Jaillie de ce pays du sud de l'Amérique
Continent millénaire ou bien havre d'exil
À côté du Chili, à deux pas du Brésil
Terre cent fois meurtrie, souvent ressuscitée
Où la vie et la mort s'unissent pour chanter
Où l'amour se danse jusqu'au petit matin
Où l'espoir et le deuil sont du même festin
Ce soir, j'ai retrouvé un frère du Tiers-Monde
L'Amérique latine et l'Orient se répondent
Le tam-tam, la guitare et le bandonéon
Accompagnent l'appel à la révolution
Révolution où tout sera musique enfin
Où n'existeront plus ni la peur ni la faim
Musique qui sera la nouvelle harmonie
D'un monde qui renaît sur un monde fini
Cette musique-là je peux déjà l'entendre
Ce cri en même temps si violent et si tendre
Ce chant presque oublié, ce tango de demain
Ce soir, en l'écoutant, je me sens Argentin