Elle repasse les chemises sans col du grand père pendant qu'il se repose un peu
Soixante années d'amour passées dans la lumière, qui lui semble être un homme heureux
Sa lettre est toujours la, dans le premier tiroir, elle va la relire tout à l'heure
Seul l'officiel demande le début de l'histoire, sa lettre elle l'a connait par cœur :
Je t'aimerai mon amour, et pour la vie entière, ma destinée, ma promise
Et je serai toujours la, tu sais, nous sommes complémentaire, mon doux péché de gourmandise
Elle repasse les chemises sans col du grand père pendant qu'il se repose un peu
Il est dans la penombre, elle est dans la lumière à revivre les jours heureux
Elle voit le grand bal, les lampions du village, elle pense au premier baiser
A l'orchestre qui jouait des valses et le jour du mariage, à leur deux corps enlacés
Il est la son bel amour, son tendre Pierre il dort dans le fauteuil usé
Son homme est toujours aussi beau, toujours aussi fier, c'est l'homme qu'elle à toujours aimé
Et elle relit sa lettre :
Refrain
Je t'aimerai mon amour, et pour la vie entière, ma destinée, ma promise
Et je serai toujours la, tu sais, nous sommes complémentaire, mon doux péché de gourmandise
Elle ne saura jamais, il n'a pas pu lui dire, doucement il a fermé les yeux
C'est elle qui fut sa dernière image et son dernier sourire, c'était un baiser d'adieu