Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
Michel Jonasz
On s'était sur les récifs jetés
Comme deux zéros pointés
Devant le mur crépi
Des décrépitudes
Accrochés à la nacelle des jours
Elle nous trouvait trop lourds
Et descendait bas
Vers l'ombre des habitudes
Nous passions entre les chênes
Avec celle qui nous enchaîne
L'un à l'autre
Comme la mer à l'écume
Mais nous brûlions nos dernières flammes
Cachions nos premières larmes
Dans une étrange alliance
De douceur d'amertume
De tokay vin sucré
De nuages cendrés
Par les bouffées d'afghane
Au cabaret tzigane
Le temps nous avait prév'nus
Son vol est suspendu
Pour Lamartine comme pour ceux
Qui souffrent et qui s'aiment
Ça pour s'aimer on s'aimait:
Deux gosses à tout jamais
Que l'amour soit en vous comme il est
Dans ces deux-là disait Dieu lui-même
Mais tziganez tziganez-nous
Ces deux violons c'est nous
Déchirant les fumées
Du chant des déchirures
Déchirant les états d'âme
Au tout début du drame
Dans la triste brume troublante
D'un soir de rupture
De tokay vin sucré
De nuages cendrés
Par les bouffées d'afghane
Au cabaret tzigane