Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa &
Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa
Dooz Kawa
[Couplet 1]
Leur pas bestial secoue les stalles
Simule à la nature le crépuscule de l'estival
Partout aux alentours s'étalent de sous les sabots du troupeau
Toutes ces fleurs qui pleurent leurs pétales
D'après la taille de leur appât ils imaginent être des géants
Mais sont que des brouteurs de paille
L'humain vestal peint par Vésale
Renvoie le mouton de Panurge à l'académie nationale
J'ai mon chandail, bonnet de racaille
Et je reste assis toute la nuit à regarder passer le bétail
[Couplet 2]
Le cri des cailles, les gants de maille pourraient les prévenir du pire
Mais ils n'observent pas les détails
Avant l'entaille de la cisaille personne ne doute
Poursuit la route qui les mène à leurs funérailles
Suivant les rails jusqu'au portail de l'abattoir où l'on suppute
Sur l'occiput s'abat le maillet
La nuit baille par le vitrail
Laissant deviner ce que devient celui derrière le soupirail
Si je tressaille, c'est la grisaille, celle de Hanoi
Comme un cow-boy moi je regarde passer le bétail
[Couplet 3]
Ils se mitraillent pour des médailles
À résumer leur société, c'est l'abattoir ou la bataille
La pub assaille de ces trouvailles, d'objets-gadgets à consommer
Faut posséder l'attirail
Jeter ces cailles et deux canailles serait un acte terroriste
Ou pire : anti-commercial
C'est des cobayes que l'on empaille
Pourtant il est bien reptilien leur cerveau qui perd les écailles
Épouvantail dans les broussailles
Depuis la ligne de la colline moi je regarde passer le bétail
[Couplet 4]
Ils bouchent les failles dans les murailles
Car ils sont fiers de leurs oeillères qui leur cachent si bien les étoiles
Ces tours d'émail comme à Dubaï
Là où ils vont, végétation signifie désert du Sinaï
L'air qu'ils inhalent les rend plus pâles
Avec la poussière volcanique, le dioxyde et le méthane
Depuis marmaille ça va au Drive
Déposer l'arthérosclérose autour de l'artère vertébrale
Comme un Jedi assis en tailleur
Durant des heures, comme un prieur moi je regarde passer le bétail