Jean-Louis Aubert
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Jean-Louis Aubert
Jean-Louis Aubert
Jean-Louis Aubert
Jean-Louis Aubert
Paroles de la chanson La possibilité d'une île :
Il n’y a pas d’amour
(Pas vraiment, pas assez)
Nous vivons sans secours
Nous mourons délaissés
L’appel à la pitié
Résonne dans le vide
Nos corps sont estropiés
Mais nos chairs sont avides
Disparues les promesses
D’un corps adolescent
Nous entrons en vieillesse
Où rien ne nous attend
Que la mémoire vaine
De nos jours disparus
Un soubresaut de haine
Et le désespoir nu
Ma vie, ma vie, ma très ancienne
Mon premier vœu mal refermé
Mon premier amour infirmé
Il a fallu que tu reviennes
Il a fallu que je connaisse
Ce que la vie a de meilleur
Quand deux corps jouent de leur bonheur
Et sans cesse s’unissent et renaissent
Entré en dépendance entière
Je sais le tremblement de l’être
L’hésitation à disparaître
Le soleil qui frappe en lisière :
Et l’amour, où tout est facile
Où tout est donné dans l’instant
Il existe au milieu du temps
Il existe au milieu du temps
La possibilité d’une île