Aucun mot n'est capable de parler assez fort
Aucun geste assez bon quand je suis au rebord
Quand comme deux mains tendues, ce grand souffle m'aspire
Quand, cœur et âme perdus, je pleure comme je respire
La lumière du vide, son grand faisceau m'aveugle
Sous le masque, une ride et je me sens si seule
Je pourrais être lâche et ne pas regarder
Dans ce gouffre qui crache le feu de mes péchés
Si je suis la victime, c'est de ma destinée
Des démons que j'anime, des chaînes du passé
Aucun rêve à rêver pour m'emmener si loin
Aucun homme, aucun sort quand je suis au rebord
Quand je suis prisonnière de cet état si fort
De cette main qui resserre son empreinte sur mon corps
La lumière du vide, son grand faisceau m'aveugle
Sous le masque, une ride et je me sens si seule