La chaise de Van Gogh où tu ne t'assieds pas
Les souliers de Vincent que tu ne chausses pas
L'oreille de ce mec qui ne t'écoute plus
Ces corbeaux dans le blé d'une toile perdue
Je ne m'arrête plus quand je vois la folie
Je fais ses commissions et couche dans son lit
Les larmes de cet arbre inquiet dans la forêt
La chaise de Vincent, de quel bois elle était ?
Les moutons de la rue se cachent en cache-nez
Les ouvriers changent de disque sans débrayer
Je ne m'arrête plus quand je vois la folie
Je fais ses commissions et couche dans son lit
Les pas de cette enfant dans l'enfer de la fac
Son sexe, sa vertu, sa pilule et son trac
Quand le vertige la pénètre et la dépasse
Sous l'œil double et glacé d'un vieux miroir de passe
C'est à ce moment-là que je perds la folie
Et que je reste seul avec mes yeux de fou