Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
Jean-Baptiste Guégan
La cité des bleuets
Porte bien mal son nom
Il n'y a que des fleurs
Taguées sur le béton
Et les ombres qui traînent
Des dealers du quartier
Qui vendent de la haine
Et de l'herbe à fumer
Y a des voitures brûlées
En trophées de violence
Une façon de crier
Contre l'indifférence
Il y a de la misère qui pousse comme du chiendent
Les fleurs de la colère ont le parfum de l'Orient
Il y a de la violence pour unique discours
Contre l'intolérance, des S.O.S. à l'amour
La cité des bleuets
Porte bien mal son nom
Les jours de désespoir
Et les nuits de baston
Y a des regards qui brûlent
Comme des lames de rasoir
Et des moteurs qui hurlent
Aux rodéos du soir
Et les murs lézardés
Par les blessures du temps
Sont les seuls horizons
Pour les jeux des enfants
Il y a de la misère qui pousse comme du chiendent
Les fleurs de la colère ont le parfum de l'Orient
Il y a de la violence pour unique discours
Contre l'intolérance, des S.O.S. à l'amour
La cité des bleuets
Porte bien mal son nom
La cité des bleuets
Porte bien mal son nom
Porte bien mal son nom