Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Thomas Fersen
Il manque des tuiles à ma toitures
Ma fenêtre a un oeil de carton
Les poules habitent dans ma voiture
Le jardin est l'abandon
Je vais me retrousser les manches
Et donner un bon coup de torchon
La casserole a perdue son manche
Je vais la mettre, voyons, voyons
Dans la cabane de mon cochon
Qu'est-ce qu'on peut faire d'une vieille baignoire
Dont on a perdu le bouchon
Ça prend de la place dans le manoir
Je vais la mettre
Dans la cabane de mon cochon
Le grand plumard à baldaquin
Pour les fois où nous y couchons
Autant faire plaisir à quelqu'un
Je vais le mettre
Dans la cabane de mon cochon
Et le vélo d'appartement
Ça prend de la place dans le donjon
Je n'en fais plus très honnêtement
Je vais le mettre
Dans la cabane de mon cochon
Tout est retourné à la nature
Je me rase plus, j'ai les cheveux longs
Une ficelle me tient lieu de ceinture
Ma barbe se prend dans mon violon
De toute façon moi j'en ai marre
De ce violon alors changeons
Je vais le jeter dans la mare
Ou bien le mettre
Dans la cabane de mon cochon
Un paysage avec une route
Et des montagnes à l'horizon
Qu'allons-nous faire de cette croute
Je vais la mettre
Dans la cabane de mon cochon
Je n'en veux plus de la télé
Je la mets dans le poulailler
Finalement après réflexion
Je vais la mettre
Dans la cabane de mon cochon
Et tout le reste qui en veut ?
Dis moi, dis moi, je dis : tranchons
Je vais pas tout jeter au feu
Je vais tout mettre
Dans la cabane de mon cochon
Je ne reconnais plus la maison
Les pas résonnent car elle est vide
Les sols sont nus, les murs livides
Ça procure une drôle d'impression
Ça donne envie de s'en aller
Avec ses draps, son polochon
Je crois que je vais aller m'installer
Dans la cabane de mon cochon
Qu'est-ce qu'on est bien
Dans la cabane de mon cochon
Qu'est-ce qu'on est bien
Dans la cabane de mon cochon
Qu'est-ce que je suis bien
Dans la cabane de mon cochon
La Cabane De Mon Cochon was written by Thomas Fersen.