La Bohème

Les temps changent, et les choses disparaissent, Les cancres dansent, et les fauves disent d’la merde
Les grands pensent, et les jeunes pensent pareils, Les gens chantent mais s’entre-lancent des transpalettes
Les enfants, et les adultes s’effritent, Les gens s’mangent, mais les belges toujours des frites
Les temps changent, et je n’ai même plus le temps d’écrire, Les gens s’mentent, et j’n’ai même plus le temps d’sévir
Et quand j’pense, qu’avant tout était simple et différent, Humble différence, ma qualité est d’être indifférent

Pense, mec j’te l’demande gentiment, Chante, avec ton coeur et tes sentiments
Je pense qu’ils sentent, mon parfum qui pu la merde, Je rêve qu’ils sentent, mon chagrin qui me tue d’l’intérieur
Sentez mon coeur qui n’bat presque plus, Sachez qu’le monde se fout d’tout et ça, ça m’laisse sur le cul

Les gens changent, et le temps disparait, Les gendres s’énervent, jamais vu autant d’crises pareils
L’amour est beau, mais ceci n’est qu’un triste poème, La mort est proche, pas eu l’temps d’vivre une vie de bohème

Des gens rampent, on les évites comme des écrémants, Les gens tentent, d’éviter mais putain en quoi est-ce gênant?
D’être sympathique et d’aider d’autres êtres plaisants, Pas si simple à vivre, donc essayez d’être clément