L’abîme

Rendu bien bas
Pourtant tombé de si haut
Nous étions perchés
Malheureusement trop bas
Non loin de nous
Tous ceux comme tels on trébuché
Tels des chênes cassés
Pour ne plus jamais s'enraciner

Jamais pourtant tous ceux tombé l'on réalisé
Un jour pousseront sur leurs décombres
Les herbes neuves

L'abîme guêtte les peuples du monde
Comme le feu -la mer -le vent
L'abîme prend forme devant nos yeux
Il vient vers nous
Allons vers lui
L'abîme tend nos coeurs vers la noirceur
Nous sommes déjà à l'intérieur
L'abîme vie dans notre esprit
À nous de pouvoir s'en délivrer

Jamais pourtant autant de sang
À si peu coulé
Pour tout ce nombre de mort
Nous étions prospères
Lorsque nous étions si peu sur terre
Le jour viendra
Ou nous serons à nouveau
Réduit à l'âge de pierre
Si fière les pieds sur nos frères

L'abîme guête les peuples du monde
Comme le feu-la mer-le vent
L'abîme prend forme devant nos yeux
Il vient vers nous
Allons vers lui
L'abîme tend nos coeurs vers la noirceur
Nous sommes déjà à l'intérieur
L'abîme grandit dans notre esprit
Vers nous les sorts sont dirigés