[Paroles de "L.A.D" ft. Hebi]
[Couplet 1 : Hidan]
J'évite les coups d'schlass, les haineux sont jamais loin
J’protège le plexus, si j'frappe, faut qu'ça pète, même pour quelques secondes, j'aurai du soleil chez oi-m
Quand c'était la merde, ouais, j'sais qui était là et si ça marche, j'sais grâce a qui j'suis té-mon
J'ai l'démon, tu veux pas l'voir, j'le laisse sortir, j'vais faire un western
L'ennuie m'agace donc charbonne le son, comme si j'allais toucher une rente
Vu qu'la vie, c'est des chiffres, on m'a dit d’viser grand
Puisquе y a que ça qui nous sauve, il m'faut des sommеs, même le milli’, c'est pas assez (c'est pas assez)
J'sais pas si j'ai l'time avant qu'la faucheuse vienne m'enlacer
Et j'me fume un pers’ mais ça m'apaise bof, au dry, à la zeb forte
Fume que les best of mais sa mère, j'suis dans l'zinz tout l'temps
Faut qu'on nous paye tout s'qu'ils ont pu nous prendre, leur rendre toute la haine qu'ils ont donné
C'est plus l'temps d'les pendre, aujourd'hui, c'est l'flingue qui va cracher des cartouches d'encre, baw, baw
Ça part à fond, j'suis pas dans l'binbinks, j'vais pas parler faux
Et pour la moula j'fais que des efforts, j'entend les opps, ça parle à fond
J'en ai rien à foutre, qu'est-ce qu'ils vont faire à part s'éteindre ? Vu qu’c'est mon squad qu'a la foudre
[Pont : Hidan]
Les années défilent, toujours dans un trou comme si j’avais arrêté de vivre
De moins en moins de bails que je fais avec plaisir
J’vois l'temps qui passe et puis l’espoir rétrécir
Y a plus grand chose qui m’apaise, en c'moment, j’suis sur les nerfs
Au stud', j’enchaine les cigarettes, je ressens mon bide ulcéré
On connaît la dureté de la vie, nous on jure pas sur les mères
Si demain, j’me fais faire, ils seront plein pour m'succéder
[Couplet 2 : Hebi]
Le côté incertain du futur me plonge les yeux dans l’passé
J'suis pas certain qu'j'aie fait l'plus dur, j'planifie pas l'temps d'rêvasser
Toujours au taff sa mère, j'veux serrer ma clope entre deux grillz en diamant
Autant d'carats qu'j'ai pris d'droites, ouais, fuck un bas salaire
J'connais trop bien dettes des darons, j'ai déjà posé les plavons
Baise du roro, j'veux du vrai, f un Zarra, f une 'rrari
On s'est tellement privés d'tout, même du chauffage ,j'fais pas crari
Que j'n'ai qu'une seule certitude, celle que la vie a des mains d'maçon
J'mène deux vies en même temps, sommeil polyphasique
Le jour, je taffe ; la nuit, j'fais des classiques
J'reçois la prod, j'gratte, j'suis dans sa plastique
Prends des cernes au studio, c'est fantastique
Fuck transformer craintes en regrets
Y a qu'pendant l'backflip que j'lève le pied