Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Guillaume Apollinaire
Je flambe dans le brasier à l’ardeur adorable
Et les mains des croyants m’y rejettent multiple innombrablement
Les membres des intercis flambent auprès de moi
Éloignez du brasier les ossements
Je suffis pour l’éternité à entretenir le feu de mes délices
Et des oiseaux protègent de leurs ailes ma face et le soleil
Ô Mémoire Combien de races qui forlignent
Des Tyndarides aux vipères ardentes de mon bonheur
Et les serpents ne sont-ils que les cous des cygnes
Qui étaient immortels et n’étaient pas chanteurs
Voici ma vie renouvelée
De grands vaisseaux passent et repassent
Je trempe une fois encore mes mains dans l’Océan
Voici le paquebot et ma vie renouvelée
Ses flammes sont immenses
Il n’y a plus rien de commun entre moi
Et ceux qui craignent les brûlures