Jardin d’Eden

[Couplet]
Seul dans le noir, j’ai vu ma vie défiler devant moi
Et j’ai vu la mort au bout du couloir, me dire: « vas-y rejoins-moi ouais tu attends quoi »
Nuages noirs au dessus des trottoirs sales
On fait semblant de mener des vies normales, la vérité c’est qu’elles ne sont pas normales

Zéro hagra que du love pour tous mes vaillants
C’est quoi la suite, sous la capuche, le cerveau en ébullition
Océans de larmes pour quelques flaques d’amour pur
Coeur d’acier caché sous 30 kilos d’armure, on s’en sortira peut-être, ouais mais rien n’est sûr

Le coffre plein, sourires en pièces détachées
Devant nos regards, les dents ont fait que de claquer
Criminels en costard mais nos petits finissent enfermés
N’ont plus de doigts à force de se les mordre jusqu’aux poignets

J’ai jamais été en vacances
Le mois d’août est froid comme une fin de mois de décembre
Tu as balancé tu te demandes pourquoi on est plus galants
Sourcils froncés, le front ridé jusqu’au bout des tympans

Les ongles noirs mais ce n’est pas du vernis permanent
J’ai souffert toute ma vie 13 ans, bourré de médicaments
Mes frères ont des produits chimiques, qu’ils vendent, qu’ils inhalent
On pense à ce qu’on mérite, on oublie nos vies d’avant

Malade à la mort, malade à la vie
Lèvres à l’horizontale cadenassées
Je me suis débarrassé, de celui que je suis
Je vois mon visage quand je suis cagoulé

Malade à la mort, malade à la vie
Lèvres à l’horizontale cadenassées
Je me suis débarrassé, de celui que je suis
Je vois mon visage quand je suis cagoulé

On a quitté le jardin d’Eden, quitté le Jardin d’Eden, quitté le Jardin d’Eden
Nos vies, nos morts, nous ont poussés à quitter le Jardin d’Eden
Quitter le jardin d’Eden, quitter le Jardin d’Eden, quitter le Jardin d’Eden
Nos vies, nos morts, nous ont poussés à quitter le Jardin d’Eden

Mode de vie nerveux, modes de vies racailleux
Je vise ton âme je vais pas tirer dans l’eau
Mode de vie néfaste, mode de vie parano
Je vise ton âme je vais pas tirer dans l’eau