J’écris

COUPLET 1
J’rêve de m’en aller
Trop longtemps qu’on n’en a plus rien à branler
La nuit ca tourne, ca baroude pour tenter d’oublier
J’passe à la pompe, j’pense à avant ca me fait de la peine
J’compte même plus les fois ou j’ai songé à me tailler les veines
Frère, comment tu veux qu’on reste calme ?
J’ai vu des potes mal finir pour des histoires de filles ou de came
Et le temps passe, mais rien ne s’efface
Dans ma tête le bruit du vide résonne, j’prie pour remonter à la surface
Alors j’écris pour vider mon sac, pas lourd de base
Mais les fardeaux s’accumulent, ca sent la fuite de gaz
10 ans à peine, et j’avais déjà tout perdu
Mini Teuf est parti de rien pour leur montrer qu’rien n’est jamais perdu
Comment tu vies à cet âge là la perte d’un être cher
Ou de voir l’amour de tes parents qui se déchire ?
Toi aussi parfois tu te dis merde
Certaines de mes plaies ne cicatriseront jamais, il faut que je fasse avec ?

REFRAIN
Alors j’écris pour tenter d’oublier
J’suis dans ma bulle et j’me refais le passé
J’essaye tant bien que mal, de m’arracher cette migraine
Ca me pèse, comme de savoir que je m’éloigne de la vingtaine
Alors j’écris j’fais pleurer mon stylo jusqu’à la dernière larme
Et les mots transpercent mon cœur comme une lame
Mon cœur comme une lame

COUPLET 2
Tu sais, au fond du gouffre on trouve rien de bien intéressant
J’ai vu couler des rivières de larmes et de sang
Cette feuille, ce stylo, mon clavier, mon arme
Combien de fois devrai-je encore remercier le rap ?
Cet art qui me sauve chaque jours, m’empêche de retomber dans mes travers
Et m’accompagne dans mes pires galères
Son amour n’est peut être pas réciproque
Mais j’me sers de lui pour représenter au mieux mes proches
Combien de prods torchées ? Combien de feuilles froissées ?
Combien de fois à lui j’me suis confié ?
Pour au final ne rien arranger
Il me sert juste de morphine quand j’ai trop de choses à pleurer
Les épaules solides, un mental d’acier
Le dos de Leonardo, mais le cœur d’un glacier
J’ai encore beaucoup trop de choses à dire
Alors j’écris

REFRAIN
Alors j’écris pour tenter d’oublier
J’suis dans ma bulle et j’me refais le passé
J’essaye tant bien que mal, de m’arracher cette migraine
Ca me pèse, comme de savoir que je m’éloigne de la vingtaine
Alors j’écris j’fais pleurer mon stylo jusqu’à la dernière larme
Et les mots transpercent mon cœur comme une lame
Mon cœur comme une lame