Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
J'ai longtemps contemplé
Tibias, péronés
Au ras des rez-de-chaussée
Ces cités immenses
Où je ne rutilais pas
J'arpentais des tapis de braise
Je suis pas libre
J'ai ma luzerne
Au self les elfes me sollicitent
Tire-moi ou tire-toi
Chacun pour soi poursuit sa nébuleuse
J'ai longtemps contemplé
Tibias, péronés
Et cette balle qui voyage dans ma tête
Cet éclat charnel
Parviendras-tu à l'extraire
Je meurs d'envie
De sauter la haie
De te prouver par a plus b
Que la felmme d'un énergumène
N'est qu'un dédale de simagrées
J'ai longtemps contemplé
Tibias, péronés
À la croisée des artères
L'étau se ressert un petit coup
Les rongeurs n'ont qu'un couloir
Pour seul objectif
Un raccourci
Quoi ma rétine
L'état de ma rétine n'a rien à voir
J'ai longtemps contemplé
Tibias, péronés
Demain dans l'arène
J'irai nu
À travers les cyclones
Envolées mes étrennes
Et tant pis si je braille
Je renouvelle le bail
Tout, je comprends tout
Je comprends tout
Fais-moi une fleur
Fais-moi éclore
Au bord d'un parterre
De cyclamens