[Couplet 1 : Blaiz]
Y a que ma plume qui me nourrit, quand j’écris pas j’ai faim
Je ferme mes yeux, je vois son sourire alors j'le calque sur un dessin
C’est indécent, je ne sais plus pourquoi je le fais
Pour rendre fiers les miens ou bien pour vivre un conte de fées
Quand j’étais petit je voulais devenir un phénomène
Le genre de truc qui m’excitait plus que Noël
Et j’ai grandi, j’ai peur du vide que j’ai creusé moi-même
J’avais des rêves en tête avant de partir en guerre
Laisse-moi je compte sur la durée, je calculerai pas sur la longueur
B.L.Z nique les tetrais car avec eux il a vécu l’orage
Il attend le temps qui passe et se demande si ce sera pareil quand il aura leur âge
A l’oral, gros j’ai la rage
Je fais pas mon taf à l’arrache
Je vis dans un rêve matrixé, je gravis les montagnes à la nage
Et j’ai tellement de regrets comme l’époque où je ne savais pas quoi regarder chez une femme pour pouvoir la désirer
A quatorze sur la branche, rien d’étonnant qu’on finisse tous au sol
Une pensée à ma miff au ciel, mais tant qu’on est ensemble
Il faut que tu saches que tout se console
[Couplet 2 : Verso]
Que tout se console
Mais faut qu'on s'barre de là
Paname c'est gris et j'gratte, deux barres je lâche un texte
J'ai dépassé la centaine avant d'avoir trempé mon sexe
Alors j'fais les choses bien
Au bout du huit-centième XXX avec mon Coca-Jack dans ma Cristaline
XXX surréaliste pour essayer d'comprendre leurs tords
La Terre et les bails trop sales qui traînent sur XXX
Les douzaines d'adultères qui font que toutes les filles qui me connaissent me traitent tous comme un porc
Mais moi, et c'gars faut pas qu'tu croies qu'on fait la paire
J'étais pas lui au départ, j'le serais pas à l'arrivée
Alors bébé tu peux compter sur moi
J'garde ça depuis des mois, j'écris plus depuis des semaines
J'essaye un peu de m'faire du mal, droite-gauche
Et j'oublie pas ma garde, enfin des fois j'l'oublie
J'l'ai baissé consciemment
Des flashbacks imaginés sur des soirées mal finies
Mal de cœur et j'en n'dors plus les nuits
Ça fait quatre ans, ça fait quatre ans
Des quatre contre un
Des gars qui tracent
Des qui t'rayent
Des gars qui t'rendent paro
Des gars qui t'rendent pareil
Qui t'rendent violent
Qui donnent envie d'tourner l'volant
A des moments où il faut pas
Petit faut pas et plus jamais
Baisse pas les bras
C'est d'parler d'rage qui nous rend humains
C'est parler d'ça qui nous rends unis
Donc c'est parler d'ça qui nous rends humains
C'est parler d'ça qui nous rends unis
Donc c'est parler d'ça qui nous rends humains
C'est parler d'ça qui nous rends unis
Donc c'est parler d'ça qui nous rends humains
C'est parler d'ça qui nous rends unis
Donc c'est parler d'ça qui nous rends humains