Quand tu es là, tu me manques étrangement, comme une absence
Tu n'y es pas, ton regard est absent comme une évidence
Lalala lalalalala
Tu es un hall de gare et moi, je suis un banc
C'est toujours la même histoire, pareille à chaque amant
Et je croise et décroise mes jambes
Et je change, mélange ma coiffure, mon allure
Et j'ai laissé tomber la fille que j'étais
J'ai laissé mes amis, j'ai changé mes habits
Pour te plaire, quelle plaie ! Pour te plaire, quelle plaie !
Moi, dans tes bras, j'ai l'étrange sentiment d'être une absence
Et sur mes doigts, je fais rouler le temps de tes silences
Tu es un hall de gare et moi, je suis un banc
C'est toujours la même histoire, pareille à chaque amant
Et je fume et refume pour cracher en fumée
Toutes mes amertumes et mes vieilles journées
Et le temps, mon amant, n'a pas choisi son camp
Et tant pis, mon ami, quant à moi, je fous le camp
C'est fini, j'ai plus l'temps d'être seule avec toi
C'est fini, j'ai plus l'temps d'être seule avec toi