Guinzbourg

(Intro : Théo GOUDE)
« Oui alors moi j’ai raison parce que en fait j’ai un avis, et j’ai raison parce qu'il vient de moi et puis…»

(Couplet 1 : Théo GOUDE)
À croire j’devrais commencer avec une voix d’vieux blanc bien âgé
J’vous vois Konbini vos commentaires bien rouillés
Facebooké mais à quand l’envie d’déménager?
Grande gueule mais est c’qu’il est pas l’temps d’se redresser ?
Gauche droite centre tous côtés
F, C, N, LMNOP, tous les parties surcotés
Toutes les opinions sensibilisées
Toutes les opinions sont ciblées
Toutes tes opinions sont censées
Si tout l’monde t’écoutais le monde serait franchement mieux asphyxié
Accordement pourquoi pas suivre ma pensée vu qu’j’suis surement sous côté
Cyril à la télé, heureusement qu’j’ai arrêté la télé
Les autres j’connais même pas leurs noms mais ils ressemblent aux ancêtres
Alors bon, j’ai du mal avec le cadre, c’qu’y’a lieu d’être
Franchement des pensées comme celles-ci, y’a pas beaucoup plus français
Cracher et cracher, salive et crier
Des difficultés entre rapper et trapper
Oui même dans l’privé tout l’monde veut rapper
Tous s’disent les meilleurs, tous s’disent les plus forts, un couplet rapide t’sais qu’ça ça excite
Croyant tout savoir d’la musique, du hip hop, en France c’est quoi ?
Les victoires de la musique ?

(Refrain : Théo GOUDE)
Bien on a Brel, bien on a Gainsbourg, bien tous les écrivains d’philosophie, d’amour
Bien qu’tu t’pavanes sur ton faubourg, bien que tu t’vois en haut d’ta tour
Bien qu’tu fasses des tours, des détours, jamais comprendre c’qui t’entoures
Et tu savoures tu t’étonnes qu’les passants s’rue à t’écraser le cou

(Couplet 2: Théo GOUDE)
Sois patient, la conduite ne fait pas le bourge
J’parle en connaissance de cause jeune débile en manque d’amour
Tout ça pour me donner de l’estime
En buvant les pleurs d’êtres jetés par les civils
Une éducation civique c’est cool, cool
Une figure à plusieurs vues c’est mieux,mieux
Le rap jeu, une mission c’est lourd,lourd
Un vrai feu, bonne raison c’est mieux,mieux
Jésus Christ mais partout Jésus crie
Trop d’hosties, une partouze d’énergies
Un dicton les ventouses s’enrichissent
Pions rabaissés, tous au plus bas d’leurs envie
C’est enivrant d’avoir un avis, d’être un beau dimanche
Et d’être sans amis, et d’être sans famille, d’être sans indulgence
Les cerveaux fermentent, les arguments montent
On a de belles montres, jouons les Rikki, avec nos Carter
« Nous on les démontent, nous on a pas d’heure
Nos manches on les r’montent, surtout sur Twitter
Passe mauvais quart d’heure
J’adore les sister, j’ai un pote traiteur
Les autres des traders, tu fais pas d’efforts
Il faut de la force, décrocher des passions, revenir comme escorte »

(Refrain : Théo GOUDE)
Bien on a Brel, bien on a Gainsbourg, bien tous les écrivains d’philosophie, d’amour
Bien qu’tu t’pavanes sur ton faubourg, bien que tu t’vois en haut d’ta tour
Bien qu’tu fasses des tours, des détours, jamais comprendre ce qui t’entoures
Et tu savoures tu t’étonnes qu’les passants s’rue à t’écraser le cou

(Couplet 3 : Théo GOUDE)
J’rêve d’un monde où s’afficher, c’est pas vraiment s’afficher
J’rêve d’un monde où s’expliquer, c’est vraiment pour s’expliquer
J’rêve d’un monde en unité où tout l’monde s’laisse respirer
J’rêve d’un monde intellectuel, où on fait mieux qu’subsister
J’ai dû rapper tout ça en français
Jeune paumé, retourne à l’anglais
Théo comme trois pommes, il s’sent s’envoler
C’est pas d’la trap, c’est quoi ce fumier, il est pas cloné, allons l’insulter
Dans son dos, où on est cramé
Plus d’espoir, de participer
À tous ses projets, façon ils sont chiés
« Moi j’ai du respect, moi j’ai des sons pour, happé les taspés »
Références animés, pseudo avis créer
Quand on comprendra tous qu’on est né avec des barrières imposés par des inconnus
Là est le jour où on saura enfin tout, donc plus rien du tout

(Refrain : Théo GOUDE)
Bien on a Brel, bien on a Gainsbourg, bien tous les écrivains d’philosophie, d’amour
Bien qu’tu t’pavanes sur ton faubourg, bien que tu t’vois en haut d’ta tour
Bien qu’tu fasses des tours, des détours, jamais comprendre ce qui t’entoures
Et tu savoures tu t’étonnes qu’les passants s’rue à t’écraser le cou