Dans la très grande et odieuse
Quête de la recherche de soi-même
Trouver le miroir de sa profondeur
Peut s'avérer un sinueux chemin
Parsemé d'illusions, de déformations
D'aversions, de stimulations
Parsemé de choix, de voies
Le chemin orné de fourrure et de roses
Avec les épines bien effilées
Glamourir du corps, de l'esprit
Je sens mon âme atteindre des abîmes
La puissance du faux est si sublime
Glamourir des sens
Là où les sourires explosent
Les bulles d'extase jaillissent
Où les courts couteaux lisses
Ne semblent pas menaçants
Pénétrant sans atteindre le coeur
Les organes vitaux
Un rendez-vous des âmes sans âmes
Où tous sont à la recherche
D'une conformité apaisante
Où les corps plastifiés, gonflés
S'enlassent dans une danse charnelle
Parfois une grande lumière
Aveuglante et rayonnante
Vient affaiblir des bonheurs
Si éphémères, si primaires
D'une vérité ahurissante
Reflétant ainsi la noirceur
D'un vide noir de tristesse
La quête de la recherche de soi-même
Trouver le miroir de sa petitesse
Peut s'avérer un malheureux chemin
Glamourir
Etendu... seul...
Sur une mer de verre cassé
Brûlé par cette grande lumière
Mon corps perd toute splendeur
Révélant ainsi la vraie couleur
De mon âme en perdition
Glamourir du corps et de l'esprit
Je sens mon âme atteindre des abîmes
Glamourir des sens, de l'essence
Glamourir