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Anodajay & Raôul Duguay
J’vous parle d’une jeune demoiselle avec qui j’compatise
Par respect pour famille, pour le moment, on l’appelle Maryse
Trop jeune pour comprendre pourquoi son père s’était endormi
Attendre son réveil, pour Maryse, devenait encore pire
Maryse a un an, aurait pu en vouloir à la vie
Un cancer emportait son père, on espère, au Paradis
Tristesse assumée, malgré elle, changeait sa routine
Se sentait basculée par l’absence d’une présence masculine
10 ans plus tard, elle a passé à travers
Nouvelle amère, maudit cancer se ramène mais, cette fois, pour sa mère
« Pourquoi moi ? » dit-elle à sa supposée bonté divine
Famille de porcelaine, à 11 ans, me voilà orpheline
Mes condoléances, adolescente qui se retrouve sans parent
Les yeux sur les cendres, on voit la rage dans ses yeux transparents
Toujours dans ses valises depuis prête à ce que la vie saute
Ce qui t’arrive Maryse, c’est pas de ta faute, garde la tête haute!
Garde la tête Haute !
You gotta keep your head up
No matter the situation
Au tour d’un jeune homme pour qui se prête l’appellation victime
D’un système erroné, j’ai nommé Julien, nom fictif
Julien est hémophile, reçoit plusieurs transfusions sanguines
Affreusement, à 11 ans, reçoit un sang qui le contamine
Voilà qu’on lui annonce qu’on ne peut lui cacher tout c’qu’il faut qu’il sache
Nouvelle qui dévisage, Julien atteint du VIH
Une erreur médicale qui lui coûterait peut-être sa vie sur terre
Système humanitaire versus immunitaire
Imaginez sa rage et celle de son entourage
Quand les médecins pouvant rien, devant Julien, lui souhaitaient « Bon courage! »
Julien peut rien d’autre, la tête haute, avale la pilule
L’amertume du virus qui circule dans ses cellules
Pupilles dilatées, sous médication, maladie latente
Au lieu d’attendre la descente, Julien tente de remonter la pente
La guigne s’acharne et Julien contracte l’hépatite C
Se demande toujours... Dans quelle eau maudite on l’a baptisé?
À peine adolescent, Julien sait bien, qu’au coin, la mort l’attend
On lui en donnait 5, 16 ans plus tard, toujours combattant
Sincèrement, à sa famille... mes sentiments sont vôtres
À Julien, j’admire comment t’as su garder la tête haute !
À chaque jour, pour chaque vie, on doit surmonter plein d’épreuves