Il est temps, je le sens, la musique m’appelle
Les sonorités me hantent, elles m’ensorcellent
Le futur suit son cours, j’ai le troisième œil !
Beaucoup m’ont abandonné, mais bon... je m’en sors seul !
Ils croient qu’ils mènent la danse, qu’ils imposent leur cadence
Tellement d’arrogance, et à cause d’eux la décadence, de l’ignorance, de l’insolence, de l’insouciance, ça créé de l’incompétence
Ce qui me choque le plus, c’est quand un con incompétent prétend que c’est pas important, que c’est une perte de temps
Mais tu ne sais pas de quoi tu parles, t’es là tu chiales, tu râles ! Mais tu fais quoi concrètement ?
Pour avoir ta dose tu donnerais même ta voix
T’es toujours là quand on n’a pas besoin de toi
En parlant, tu pollues constamment l’air que je respire
Arrête de frimer, arrête de te prendre pour Shakespeare
Quand je m’exprime, je prends à peine le temps de respirer, car j’ai trop peur de laisser mon inspiration expirer
Opus focus, je dénonce et j’accuse !
Opus focus, plus j’avance plus je m’amuse ! Opus focus, rien à battre de tes excuses ! Opus focus, tu vas la prendre dans la ...Nass !
On dira que je frime, sans savoir que je trime
Toutes les nuits sur le clavier, toutes ces notes dans mes carnets, toutes ces crampes à mon poignet... Non je ne branle pas rien, mais bien plus qu’un visionnaire, je suis un ivoirien !
Tu fais genre t’es déterminé, à tout exterminer
Tu penses qu’en allant à la salle, alors c’est terminé !
Fais pas de chichi avec moi ou je te mets une sangle au cou
Et là je réponds à ta provoc comme si t’en valais le coup...
Plus qu’un musicien je suis un artiste
Parfois je pleure, je crie, mon cœur est meurtri, et du coup j’écris et je trime jusqu’à l’arthrite ! Vous rendez l’art triste, bande d’hypocrites ! Aucune éthique, c’est pathétique !
Tu juges avec sarcasme et t’appelles ça l’esprit critique !
Aujourd’hui je me mouille, je prends des risques
Peu importe si je coule, car ça me saoule d’être passif, mon sablier s’écoule
Vous faites ce que vous voulez, mais moi j’entre dans la danse
Ça fait bien trop longtemps que je vis dans le silence !
Je le jure sur Edouard, Maka, Talheun et les autres
Je ne ferai plus marche arrière, je ne rejetterai plus la faute !
Si on ne me l’ouvre pas je vais forcer la porte
Mais d’une façon ou d’une autre, il faudra bien que cet album sorte !
En attendant je bosse sur :
Opus focus, je dénonce et j’accuse !
Opus focus, plus j’avance plus je m’amuse ! Opus focus, rien à battre de tes excuses ! Opus focus, rien à battre de vos excuses !
Je m’appelle Nass, je fais du rap et je compte bien m’imposer, Je suis un artiste polyvalent, aucune barrière ne m’est posée, Je suis opposé à ces clivages, je prends l’excellence en otage, Achètes l’album pour écouter les paroles d’un sage !
Compositeur par passion, Beat-maker par appât du gain...
Mon univers est vaste, cet album est juste un extrait
Je ne fais pas exprès d’imposer le respect !
Mes idées sont trop larges pour des esprits si étroits
C’est pour ça que ma pensée leur file toujours entre les doigts...
Je ne dois pas fléchir, car mon échec les réconforte
Ces vautours guettent ma chute et ne balayent jamais devant leur porte !
La prophétie parlait d’une nouvelle ère pour les MC
C’était clair comme de l’eau de roche, tout comme mes textes, c’était précis, Une chose est sûre, la transition ne sera pas chirurgicale
Je vais chambouler ce game, ça va faire très mal !
Ce milieu est malsain, ils sont tous corrompus au final
C’est soit ça, soit ils se barrent, comme Diams qui a mis les voiles !
Je surmonterai tous les obstacles, je créerai un miracle, Quoiqu’il arrive j’empêcherai ce futur que m’a prédit l’oracle
Je n’ai pas peur de la mort, je lui ai parlé deux fois, ça ne m’a pas tué. Je ne peux pas rester passif, voir la souffrance se perpétuer !
Je sais ce que je dis...
Mais je ne dis pas tout ce que je sais
Je fais ce qu’il faut, mais ce n’est certainement pas tout ce que je fais!
Philosophe malgré moi, artiste en vers et surtout contre tous Comment envier l’herbe du voisin quand chez lui rien ne pousse ? Entre la parole et l’action il y a un monde, le chemin faut le faire
Vous me faites penser à Aang... Vous brassez de l’air
Ils pensent me connaitre, ils pensent m’avoir cerné
Ils sont trop bêtes, c’est tellement facile de les berner !
Depuis que je suis né, ils me lorgnent, me dévisagent
Avec mes gesticulations, je leur gâchais le paysage
Parfois j’ai mal à la tête, j’ai les nuits agitées à cause de Touret !
Mais je ne veux pas que ça s’arrête, j’ai appris à vivre dans la tempête ! S’il faut bien mourir un jour, autant vivre à en crever
Je me battrai jour après jour pour ce dont j’ai tant rêvé !
Mon diplôme n’est pas un parachute, c’est un bouclier : Et tout ce que vous m’avez dit ou fait, je ne l’ai pas oublié. Un poing à la fois, et je frappe encore et encore
Et chaque jour qui passe je suis encore plus fort !
Je briserai des barrières tout au long de ma carrière
Je prouverai ma valeur à ces chiens du système scolaire !
Hum non ! Je déconne... Je n’ai absolument rien à leur prouver ... Ni à eux ni à personne en vrai .... Si ce n’est à moi, peut-être ...