Flashback #1 (Freestyle)

PARTIE 1
Le temps a fait qu’on est durs
Si tu savais ce que l’on porte
Combien de feu ai-je brûlé
Impatient de péter les scores

Je veux voir ma tête sur un poster
Devant le sommet comme chaque soir
(chaque soir, chaque soir)
Mon reuf m’a dit ne m’attends pas

Du lundi au lundi c’est mailler mailler
Pour billet sans retour à Rio
Du Fendi du Louis on voyage taillé
Sur mesure reconnu dans les halls

Encore sur la ligne de départ
J’entends la foule qui m’acclame

Les autres ont le regard sournois

Et baby mama veut mon cœur
Mais elle ne connaît pas les taros
Les affaires la famille les reufs
Comme Thomas Shelby je suis paro

Personne ne prendra mon beurre
Personne ne prendra mon beurre nan
J’en donnerais seulement
À ceux qui m’ont donné quand j’étais sous le seuil
On parlait pourcent dès le sommaire
Je taffe dur même pendant mon sommeil
Tout donner tout donner et ne jamais lâcher
On a la vie dure mais on sait faire
Un reuf fatigue donc je le relaie
Et je tiendrais jusqu'à la relève
Encaisser encaisser et ne jamais lâcher
On a du vécu mais on s’y fait

PARTIE 2
Flashback 2 ans avant dans la gova le jour de l’an
Ça rap hard, sur des type beats on exprime nos différences
Pas de rôle
Dans une spirale où tout va si vite
En à peine un week-end j’ai compris
Que l’équipe était vive
Depuis mon rooftop je vois la route
Et je sais que j’ai pris de la hauteur
J’ai beau détester l’amour
Addict aux rollercoasters
Slick Morty s’immisce dans ma tristesse
Quand je sévit au stress
Tu sais je pourrais sacrifier corps et âme pour vivre mes rêves
Si tu me connais tu sais qu’j’aime tendre la main
Regard méfiant édulcoré par une bienveillance qu’on étreint
Les cartes en poche
Cerné par la nuit qui me shoote
Mon dernier cauchemar ce compte en jours
Et mes proches me disent de fermer la porte si je suis à bout de souffle

Et j’ai autant de rage que le héro d’un shonen
Donc je pars en apnée jusqu’au fond de red line pour le sommet
J’veux être une légende sur scène veau-cer connais les excès
J’ai peur qu’avant mes 27
Une O.D m’emporte dans mon sommeil