Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Marguerite était la plus tendre
Et Manon la plus démodée
J‘aimais la bouche de Cassandre
Et le regard de Maité
Caroline était la plus douce
Jeannette avait plusieurs amants
L‘une était brune et l'autre rousse
J‘aimais les deux également
Et puis Juliette et puis Julie
Thérèse Margot ou Ninon
Sans compter celles que j‘oublie
Et celles dont je tais le nom
À Londres j'ai revu Louise
Et Joséphine à Amsterdam
J’ai revu Marie à Venise
Et Judith près de Notre-Dame
Hélène est mère de famille
Je la croise avec ses bambins
Lizette est partie aux Antilles
Elle m‘écrit de loin en loin
J'entends la voix de Catherine
Quand elle chante à la radio
Et si un jour je vais en Chine
J’y verrai sans doute Margot
Parfois la flamme se ranime
Le temps d’un souvenir ému
Le temps d’ajouter une rime
À un poème déjà lu
Et l'on refait es mêmes gestes
On reprend les mêmes discours
Avec un sentiment d’inceste
On se risque à faire l‘amour
Tendres amours anachroniques
Charmants fantômes du passé
Parfois je vous mets en musique
Pour vous faire encore danser
Filles d‘Ève
Filles de rêve
De vous aimer mon cœur
N’est pas encore déçu
Filles d‘Ève
Filles de rêve
Mon amour ininterrompu!