Voici venu le dernier acte, l'heure de l'accident
Et de la pire crise économique qu'ait connue l'Occident
Mais bon, depuis le temps que l'Amérique éternue
C'est pas vraiment comme si on vous avait pas prévenus...
Et il s'agit de se faire à l'idée d'une panique généralisée
Je vous parle d'un putain de cauchemar qui va se réaliser
D'un niveau de famine si haut que Marine
Le Pen vendra son père pour un kilo de farine
Et vaudrait mieux que vous ayez des guns sur vous
Quand l'économie va s'écrouler d'un seul coup
Ca va pas être rigolo, je te le dis, poto
Concours de biscoteaux, pas de petites photos
Je te donne quinze jours, et ils passeront si vite !
Avant que t'oublies tes cours d'éducation civique
Car les supermarchés se videront
Je te laisse deviner ce que tu feras quand ton gosse te tendra son biberon
Le Président vous dira sûrement : "Tout est sous contrôle."
Sous-entendu : "T'as faim mais ferme la bouche et joue ton rôle."
Parallèlement, t'entendras ton ventre gargouiller
Et ton banquier bafouiller : "Désolé, ça va douiller..."
Ca s'appelle l'inflation, et c'est pas vraiment la fête
Quand il te faut un billet de 500 pour t'acheter une baguette
Et si t'es pas malin, mec, au moins t'es honnête
Fais du troc avec tes voisins, ça sera l'occasion de les connaître !
A mon avis, tu resteras pas le cul sur le canapé
A attendre les bras croisés que la Mort vienne t'attraper
Pour un truc à grailler, tu vas te bagarrer
Mais bon, c'est pas gagné, si t'as pas de flingue eh ben t'es mal barré
Toi tu sais pas : y a rien de tel qu'une bonne disette
Pour insuffler la rage dans le coeur des gosses qui restent
Mais ceux qui sont pas sages, je serai leur croque-mitaine
J'aurai affûté ma hache et rechargé mon Glock 17
Elle va salement saigner du nez, ta démocratie
Et cette fois-ci, rien ne viendra stopper l'hémorragie
Les politiciens n'auront pas le même bide
Mais ça chiera quand leurs chiens de garde auront leurs gamelles vides
Viendra le temps des pillages, le sang sur les visages
Le chant des enfants affamés devant les grillages
Ce jour-là commencera le grand pèlerinage
De gens mélangés fuyant dans les villages
Les villes deviendront des enfers mais pour les déserter
Faudra passer par les banlieues, ces banlieues que vous détestez
Soit dit en passant, tu peux zapper la bagnole
Vu le taro du gasoil, faudra raffler la cagnotte
De toute façon, les routes seront impraticables
Dans tous les coins, ça mitraillera, y aura plein de barricades
Faudra fuir à pied, la nuit en longeant les murs
Ou faire des mathématiques en comptant ses morts
Les bons, les fêlés, tous, vont essayer
De se barrer à la cambrousse pire qu'à l'invention des congés payés
Ils seront déchaînés, je te dis pas le bordel
Quand ils vont déferler sur les champs comme des sauterelles
Comme d'hab, les agriculteurs passeront un sale quart d'heure
Parce que l'huile de coude, ça démarre pas le tracteur
Leurs assassins n'auront pas de plan B : c'est pas grave
Si ce n'est que personne n'aura idée de comment planter des patates !
Alors commencera le Grand Chaos
La France sans drapeau
Faudra défendre sa peau
Face aux gens trop morphales comme les anthropophages
Qui, entre autres, rajouteront des morceaux de jambe au potage
Et saliveront en me regardant comme si j'étais sumo
Mais au final, c'est moi qui leur farcirai des pruneaux
Moi le bouseux, moi le putain de provincial
Qui tiendra bien sa hache dans ses grosses mains sales
Laisse : j'écarte les yeux de ta race d'aveugles
Même les châteaux de Cartes Bleues se cassent la gueule
Exode was produced by Le Président.