Le froid sur ton visage
Est-ce les siècles de silence
Ah je sais que naître femme
Ça se découd, ça se repense
Et rien, rien ne s'oppose
À toi
J'avais le coeur dans l'invisible
Et tu avais mangé le soleil
Et maintenant que le ciel est vide
Est-ce le chagrin qui le relève ?
Et rien, rien ne le rеpose
Vraiment
Rien, riеn ne me repose
Là devant moi s'étend la mer
Elle est sans fin l'amertume
Peut être qu'elle me tue
Mais si j'éteins la mer
Si le vent tourne
Si je n'ai plus peur
Si je n'ai plus peur
Du froid sur ton visage
Et des siècles de silence
Rien, rien ne t'efface
Jamais rien ne t'efface
Mais je ne suis plus
Tes traces