Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
Alain Bashung
S'il suffisait de partir
Comme un voleur à la tire
Rejoindre là-bas
Les troupeaux de regrets
S'il suffisait de s'offrir
Au premier volcan
Est-ce aimer
Est-ce aimer
Est-ce une escale
En mer Egée
Est-ce un essaim d'abeilles
Au réveil
S'il suffisait d'orner la douleur
D'une plage de silence
J'ai pas souffert
J'ai pas suffi
Là où la rouille n'a que faire
De la mélancolie
Toi aussi tu te noieras
Dans ce désert imbuvable
Toi aussi tu te perdras
Dans de beaux draps
S'il suffisait
De se faire une beauté
Pour retrouver grâce à tes yeux
S'il suffisait de se défaire
S'il suffisait de disparaître
Est-ce aimer
Est-ce aimer
Est-ce aimer
Est-ce aimer
S'il suffisait
D'abolir les écorchures
La peine qu'on se donne pour tenir
Une à une triomphent les ruines
Est-ce aimer
Toi aussi
Tu trembleras
Sous la canicule
Varans vauriens
N'en savent rien
Est-ce aimer
Est-ce aimer
Est-ce aimer
Est-ce aimer
Est-ce aimer
Est-ce une escale
En mer Egée
Est-ce un essaim d'abeilles
Au réveil
S'il suffisait de croire
Les dessous des balançoires