Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Georges Moustaki
Dans ce bassin où jouent
Des enfants aux yeux noirs
Il y a trois continents
Et des siècles d'histoire
Des prophètes des dieux
Le Messie en personne
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne
En Méditerranée
Il y a l'odeur du sang
Qui flotte sur ses rives
Et des pays meurtris
Comme autant de plaies vives
Des îles barbelées
Des murs qui emprisonnent
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne
En Méditerranée
Il y a des oliviers
Qui meurent sous les bombes
Là où est apparue
La première colombe
Des peuples oubliés
Que la guerre moissonne
Il y a un bel été
Qui ne craint pas l'automne
En Méditerranée
Dans ce bassin, je jouais
Lorsque j'étais enfant
J'avais les pieds dans l'eau
Je respirais le vent
Mes compagnons de jeux
Sont devenus des hommes
Les frères de ceux-là
Que le monde abandonne
En Méditerranée
Le ciel est endeuillé
Par-dessus l'Acropole
Et liberté ne se dit plus
En espagnol
On peut toujours rêver
D'Athènes et Barcelone
Il reste un bel été
Qui ne craint pas l'automne
En Méditerranée