Ecrire pour exister

Couplet 1 :

J'ai appris à voir plus loin que l'horizon
Viser encore plus haut qu'où se destinent mes oraisons
Que le vent m'emporte au-delà de mes regrets !
La distance m'importe tant qu'elle comporte mes res-frè
Être à même de me dire que je le referais si je revenais sur mes traces
Pouvoir me rеgarder en face, êtrе en phase avec mon reflet..
Si la terre est basse, je me relèverais
Pour ne pas que ma lumière s'efface, dans les ténèbres, je me révèlerais
Et je m'élèverais sans écraser quiconque, et braverait qui contrent
Dans la mare, être des pavés qui tombent
J'effacerais qui trompent, me passerais d'qui pompent
Garderais bonne conscience, être vrai, y'a que ça, dans mes phrasés, qui compte !
Je n'ai pas d'éclairs de génie sans le tonnerre qui gronde
Car j'ai toujours en moi l'ardeur de mon brasier qui monte
Je resterais au front qu'il y ait ou pas les rangs qui rompent
Obstiné, ma force ne peut tarir tant que l'espoir m'inonde...

Ma force ne peut tarir tant que l'espoir m'inonde...

Refrain :

Les feuilles m'ont pris par la main quand j'ai voulu m'exiler
Et ma confiance en elles ne s'est jamais effritée
J'ai mis mon âme à nu sans pour autant l'exhiber
Ne me suis jamais renié, je ne peux que m'en féliciter !
J'ai tiré des leçons sans jamais les réciter
Aux mauvaises tentations, j'ai toujours su résister
J'ai vécu de passion, vais-je mourir pour mes idées ?
Je ne suis pas l'ombre de moi-même tant j'écris pour exister....

Couplet 2 :

Je crayonne pour rebâtir ce qui a été détruit
Que les zones d'ombres rayonnent, que l'on considère ce qui a été mépris
Que mes morceaux résonnent, que mes messages raisonnent
Que mon cœur s'abandonne, lui qui, au silence, a été réduit et
Je compte plus les commotions que mon papelard a guéri
Les miens sont témoins des privations que mon art a quiérit
Aguerrie, ma plume arrache des larmes à qui rient
Ma muse est valkyrie et si je la perd, je me ferais hara-kiri
Mon crâne, mon artillerie, bien armé jusqu'aux dents
D'une main de maître, je peins mon temps, suis paré jusqu'aux gants
Je m'efforce d'être juste, probant, de mon parler jusqu'aux blancs
Dès qu' je m'évacue autant que mon encre s'écoulerait jusqu'au Gange...
Ne me juges pas, juste comprend
Que j'ai besoin de m'évader sans m'en tenir juste au plan
Et je promet que j'essayerais comme si demain, je décédais
Jamais, je ne cèderais de terrain à qui veut m'accompagner jusqu'au banc

Refrain :

Les feuilles m'ont pris par la main quand j'ai voulu m'exiler
Et ma confiance en elles ne s'est jamais effritée
J'ai mis mon âme à nu sans pour autant l'exhiber
Ne me suis jamais renié, je ne peux que m'en féliciter !
J'ai tiré des leçons sans jamais les réciter
Aux mauvaises tentations, j'ai toujours su résister
J'ai vécu de passion, vais-je mourir pour mes idées ?
Je ne suis pas l'ombre de moi-même tant j'écris pour exister....