Dyade

[Paroles de : "Dyade"]

[Intro]
Toujours tout seul pendant l'heure grise, ruine embrassée et couleur blême
Fleuve dans les saules, arbre sous le chêne, petite berceuse pour les cœurs tristes
Les doutes en ribambelle jouent l'équilibre comme funambule
Moi j'vois les signes de plus en plus, l'Egypte ancienne s'écrit dans l'ciel
La nuit cueille l'âme pestilentielle, les fils du temps qui font des nœuds
Les jeunes amants qui font des vœux, l'existentiel, c'est vide en fait

[Couplet unique]
Des cris, des crachats glaireux
Des corps tout gris et glaiseux
[?] peur du [?]
C'est des p'tits cons, des merdeux
Le silence pour épitaphe (rien)
Vénus dans cour des miracles (ouais)
Sa fleur comme bouquet final (tout)
Une âme, un corps, une dyade
Promenade des arbres nus, piaillement des gallinacés
Le vent, les courbes dans l'air, tout ça me fascine assez
Les histoires inconnues, la mélodie des anciens
Le grand cercle dans l'eau, les vagues des navires passés
Et puis paf, jubile en face, hydrocarbure, dans dix ans d'âge
Ni froid ni même sentimental, mêmes mots pour elle en mille langages
Petit garçon pour grand pensif, le poids des autres en pendentif
Nos moments qui passent sans languir, le chemin de rois en dents de scie
Et ça tourne, tourne un peu, moi qui pensais tout rater
Pas finir la course la pied, toujours prendre ça pour un jeu
Être humain écrit à Dieu parchemin des âmes graciées
Pas besoin d'escalader, la dyade se créée à deux