[Oxmo Puccino]
Même le A n'est rien sans muse
Dans l'eau, un sachet de lettre T on s'y infuse
La main voyageuse trace un long message
Que tes cellules puissent lire les bons massages
Un à un les muscles se relâchent
Ces minutes sont celles de la relaxe
La pluie prend le bruit d'un ruisseau
Piano, les paupières baissent les rideaux
Les lions s'invitent à pas de braises
L'index fait onduler tes trapèzes
Un tel régal sur quinze vies y'en a pas treize
Sur Venus, j'étends ma thèse
Patience lors de l'ascension
Pouvoir atteindre l'état d'émanation
Rose de vanille sera la senteur
Une secousse traverse ton équateur
Légèreté à outrance
Allonge le souffle court
Ton pouls ralentit, écoute
Glisse dans la douce transe
Douce, légèreté à outrance
Allonge le souffle court
Ton pouls ralentit, écoute
Glisse dans la douce transe
La chaleur d'un soleil couchant
Sort de ce corps à tout bout de champ
La paume fait fondre le bouclier
Rallume des territoires oubliés
Tranche ta ligne médiane
Là où les opposés s'annulent
Dans le labyrinthe outrepasse les murs
Suspendus par les fils d'Ariane
Légèreté à outrance
Allonge le souffle court
Ton pouls ralentit, écoute
Glisse dans la douce transe
Douce, légèreté à outrance
Allonge le souffle court
Ton pouls ralentit, écoute
Glisse dans la douce transe