Même si c’était pour déjouer la route
Même si c’était pour faire un détour
Dans un bar où le bruit s’amuse à couvrir
Les mêmes habitudes
Les mêmes solitudes
Même si j’caresse le ventre brûlant
Des amours incomplètes
Des jeux de conquérants
Même si j’oublie qu’il pleuvait sur la ville
Et que partir c’est pas guérir
Y’a des années
Parfois même des journées
Qui finissent pas te trahir
Y’a des années
Parfois même des journées
Qui finissent pas te trahir
Double vie
À s’exiler à se soûler
À s’rattraper à s’accrocher
À marcher à s’aveugler
À s’inculper à s’envelopper
Double vie
À marcher à s’enfarger
À s’inculper à s’accrocher
À s’abriter à s’envelopper
À s’aveugler à s’rattraper
Même si c’était pour déjouer le doute
Même si c’était pour faire un détour
Dans un bar où les rires s’écrasent en fin de soirée
Entre la paye et les noeuds
Le sommeil et les creux
Même si j’oublie les histoires les accroires
Qu’on peut s’inventer quand on parle seul dans un miroir
Même si j’oublie les graffiti de fauves
Et les idées mauves sur le mur jauni
Y’a des années
Parfois même des journées
Qui finissent par te trahir
Y’a des années
Parfois même des journées
Qui finissent par te trahir