Divine Parodie

À vouloir refaire le monde
C’est les Dieux que l’on parodie
Voué à l’enfer
On pastiche notre paradis
Quand les langues sont amères
Et les coeur se sont raidis
Bae ferme les yeux
Et pense fort à Big Daddy

Pardonneras-tu mon absence
Ses chimères
Et ce taudis ?
À fuir la lumière
Elle s’étonne qu’on soit maudit
Mais si l’ennemi est ta Mère
Et qu’ c’est ce qu’elle te prédit
Bae monte sur mon dos
Et serre fort ton Big Daddy

Noyé par le vice nul ne se lave de ses péchés
L’espoire est l’anis de ces âmes qui le paient cher
L’eau coule sous nos ponts mais tes larmes ont elles séchées ?
Quand fleurit le dam sur nos esprits en jachère

Tel le tumulte des vagues repense son insurrection
Plongée dans tes songes tu philosophes ta condition
Une ville en bouteille ne vit-elle pas sous pression ?
Tu te demandes: et si ?
Mais ma belle fais attention !

À vouloir refaire le monde
C’est les Dieux que l’on parodie
Voué à l’enfer
On pastiche notre paradis
Quand les langues sont amères
Et les coeur se sont raidis
Bae ferme les yeux
Et pense fort à Big Daddy

Pardonneras-tu mon absence
Ses chimères
Et ce taudis ?
À fuir la lumière
Elle s’étonne qu’on soit maudit
Mais si l’ennemi est ta Mère
Et qu’ c’est ce qu’elle te prédit
Bae monte sur mon dos
Et serre fort ton Big Daddy

Un soir éternel berce la défunte cité
Ses parois ruissellent de ténèbres familiers
Dont exsude l’effluve de légendes oubliées
D’une querelle antique
- divine laïcité

Je sais ses jardins, ses coupe-gorge et ses corridors
Navigue ses faubourgs, tel un rat ou un commodore
Tu m’as ramené à elle, lunatique comme la marée
Moi qui croyais la mort capable de nous séparer

À vouloir refaire le monde
C’est les Dieux que l’on parodie
Voué à l’enfer
On pastiche notre paradis
Quand les langues sont amères
Et les coeur se sont raidis
Bae ferme les yeux
Et pense fort à Big Daddy

Pardonneras-tu mon absence
Ses chimères
Et ce taudis ?
À fuir la lumière
Elle s’étonne qu’on soit maudit
Mais si l’ennemi est ta Mère
Et qu’ c’est ce qu’elle te prédit
Bae monte sur mon dos
Et serre fort ton Big Daddy

Ces schémas obscures dépeignent-ils des ombres ?
Nos douces évidences ne viennent-elles que du nombre ?
Tous les engrenages celent-ils une machination ?
Serait-ce les murmures le fruit d’ l’imagination ?

À trop masquer nos peurs, on oublie que l’on vibre
Moins à l’idée d’être seul, qu’à l’idée d’être libre
Peu importe ce qu’il croit
Peu importe qu’il reste coi
Chacun porte sa croix
Car l’homme naît de ses choix

Alors de mon dernier souffle
Il faut que je t’inspire
Que cette cité souffre
Le courroux d’un sbire
Et incarne la miséricorde
De mon engeance
Se dresse contre un règne de discorde
Et de vengeance

Je prendrai en chasse
Le néfaste et l’immonde
Serai ton Atlas
Face au fardeau du monde
Je rendrai perplexe Thanatos et sa faux
L’Atlantic jaloux, en te dédiant mes flots

Après la tempête parleront-ils d’une mer
Qui pour t’épargner remua ciel et terre ?
Ou railleront-ils le chaos d’une nation ?
Relique désuète du torrent des passions

L’ambiguïté est le don d’une ange nommée Lucie
La folie le prix d’avoir été trop lucide
Quand le clair obscure assume ce qu’il suscite
Toute nature humaine se voit comme un suicide

Sois forte et assume le prix de l’existence
Projette-toi, explose et empoigne ta substance
Connaître ton visage me laisse repu et ivre
Mais qu’est-ce au délice d’enfin te savoir vivre ?