La chanson évoque la disparition de Marie-Anne Erize pendant la dictature militaire en Argentine1, enlevée par des « hommes en Ford Falcon », la voiture associée aux escadrons de la mort argentins.
La mer qui meurt dans le port
Me rappelle la chanson
Que tu chantais hier encore
Aux soupirs des bandonéons
Je t'ai attendu des heures
A l'ombre des arcades
En écoutant les clameurs
Du match de foot dans le vieux stade
Je t'ai cherché dans les rues
Dans les cafés
Même tes amis n'ont pas su
Me renseigner
Des voisins t'ont vu partir
Avec deux hommes
Qui t'ont poussés sans rien dire
Dans une Ford Falcon
Disparue, tu as disparue
Disparue, tu as disparue
Au coin de ta rue
Je t'ai jamais revue
Comme un enfant fasciné
Par ses propres blessures
Je ne veux pas oublier
La douleur de cette aventure
J'ai questionné tout le monde
Autour de moi
Mais c'est la même réponse
A chaque fois
J'n'arrive plus à dormir :
Dès que l'on sonne
J'ai peur de voir revenir
Les hommes en Ford Falcon
Disparue, tu as disparue
Disparue, au coin de ta rue
Disparue, tu as disparue
Disparue, au coin de ta rue
Je t'ai jamais revue
Disparue was written by Richard Seff & Jean-Pierre Mader.