Dense

[COUPLET 1]
Je sortais de la salle de jeux car il se faisait tôt
Désireux de retrouver mon lit, car j’avais mal aux os
J’avais mal à la mâchoire d’avoir trop sourit
Et le cerveau fatigué d’en avoir trop pris
Mon corps bougeait tout seul, suivait le fil de l’eau
Mes bras poussaient les obstacles, les yeux à demi-clos
C’est au moment du réveil, après un café poussé
Un décollage de globes et une clope toussée
Que ma conscience m’a intimé de justifier mes actes
Ne trouvant mots à dire ma conscience pris une claque

[PONT 1]
D’abord, je me suis excusé
Essayant de trouver des raisons
Puis pour éluder la question, je lui ai fait cette réflexion

[REFRAIN]
Qu’on soit proche l’innocence ou de la délivrance
A chacun sa dépendance pour rentrer dans la danse !
Mais dense l’excrément dans lequel on se couche
Peu importe la classe sociale peu importe la couche !

[COUPLET 2]
Suis-je pire que cet homme accro à la bouteille
Incapable de se rappeler de ce qu’il a fait la veille ?
Pire que cet homme qui prend l’avion, sans cesse en quête de pognon
Délaissant sa femme et ses rejetons ?
C’est donc comme ça que tu procèdes ? Analyse le décor !
Retiens tout ce qui ce qui t’exècre pour atténuer les remords !
Tu dis qui a raison ou tort, à tort ou à raison
Tu décides du faible ou du fort
Se réunit dans ton crâne un simulacre de tribunal
Tu plaides pour sauver ton âme, mais tu sais bien que t’es coupable
Tu cherches qui pointer du doigt, un leurre pour sauver ta vie
Mais tout ça ne colle pas !

[PONT 2]
A base d’arguments, tu cours, tu fuis, tu te défiles !
Si t’étais si loin du châtiment, ta conscience serait tranquille !

[REFRAIN]
Qu’on soit proche l’innocence ou de la délivrance
A chacun sa dépendance pour rentrer dans la danse !
Mais dense l’excrément dans lequel on se couche
Peu importe la classe sociale peu importe la couche !