Cette chanson parle du “jeu de vie” mortel auquel jouent les gens de leur génération, et qui aboutit souvent à la détresse.
Couplet 1 :
Encore deux feuilles collées entre elles, ravivant longtemps l'bout d'la mèche
A force de m'brûler la cervelle j'finirai p't’être par en être bête
J'admets qu'souvent ce qui m'motive est bref
Mais trêve de plaisanteries, j'ai pas l'fameux trèfle à quatre feuilles me permettant d'être riche
Connecté alors j'les suis, ah, dis moi j'l'espère
Comment être sûr de sa valeur quand ceux qu'elle estime autour se perdent ?
Dix risibles histoires où rarement la bonté se manifeste
Du mal à cerner les aléas d'ma vie, tant celle-ci donne sommeil
J'en vois l'sommet, mais j'reste quand même sans intérêt
Pourquoi écouter leurs conseils, pour la plupart non avérés
Mais vous verrez bientôt tôt ou tard qu'vous êtes aveuglés par l'orgueil
Le jour où t'auras besoin d'tes gars, mais qu'ceux-ci t'laisseront seuls
Au fond depuis l'départ on l'est, mais on n'veut pas l'admettre
C'est en pleurant qu'j'suis venu au monde et en r’partant que j'ferai la même
Quelle belle affaire, ah, une comédie mortelle où on rit jaune
Une ambiance lourde et mélodrame où l'on ne peut tirer l'rideau
Refrain :
Acteurs d'une pièce où tous les comédiens meurent en silence
A quoi bon vouloir faire du bruit, à quoi bon vivre ensemble ?
A quoi bon éviter la nuit, l'évite passe lentement
Quand la routine et tes cauchemars t'étranglent tendrement
Acteurs d'une pièce où tous les comédiens meurent en silence
A quoi bon vouloir faire du bruit, à quoi bon vivre ensemble ?
A quoi bon éviter la nuit, l'évite passe lentement
Quand la routine et tes cauchemars t'étranglent tendrement
[Yes]
Couplet 2 :
J'vois que dalle, nous, atrophiés ; vois l'garage le samedi soir
Y a qu'mon rap qui sort des tripes, pour ça qu’j’guéris à chaque couplet
Si le micro grésille, c'est qu'on s'emballe
Y a pas qu’l’micro-crédit qu’est confortable, mon réconfort une poignée de potes autour d’la table
Tu crois qu’on dort, au mixage puis à la prod
Au message puant l’alcool jusqu’à qu’mes dix doigts puent la clope
L’herbe est toujours plus verte que chez l’voisin drogué d’médocs
Putain l’époque, pas d’méthode mais c’est la mienne pas celle d’un autre
Y a très peu d’gens qui cèdent et qui s’incitent à la révolte
Y a très peu d’gens qui s’aiment et qui abusent de la récolte, à la rigueur
J’préfère partir plus tôt qu’les autres, pas l’âge qu’il faut
Déjà mineur j’côtoie les khos dans les ruelles de ma ville
Tout est cruel on m’a dit, comme des cuvées un mardi
Le rituel tombe à pic, dis-leur qu’on presse le bouton REC on s’applique
Un son d’compèt’ et sur Sampler on s’active, j’attends qu’tu payes un bout d’ton grec on salive
Refrain :
Acteurs d'une pièce où tous les comédiens meurent en silence
A quoi bon vouloir faire du bruit, à quoi bon vivre ensemble ?
A quoi bon éviter la nuit, l'évite passe lentement
Quand la routine et tes cauchemars t'étranglent tendrement
Acteurs d'une pièce où tous les comédiens meurent en silence
A quoi bon vouloir faire du bruit, à quoi bon vivre ensemble ?
A quoi bon éviter la nuit, l'évite passe lentement
Quand la routine et tes cauchemars t'étranglent tendrement
Couplet 3 :
T’as cru quoi, hein ? Parle avec les mains qu’ont plus rien à dire
Écorcher l’mot « paix » quand brutalité tend à fuir
La honte aux trousses, te rends-tu compte du bien du mal
Du pourquoi du comment, j’romance, comment te sens-tu l’soir ?
La plupart des crapules baffent sous c’platane, bêtises passent
Est-ce qu’il s’peut qu’on abuse pas, mais la rétine parle ?
Donc entre paves et paresse, j’avance dans l’ombre
Une ruelle nous ramène à Casa, passe à pas grand-chose
Soit qu’la vie coûte cher, j’aime passer du bon temps
J’ose espérer sceller une amitié pour longtemps
Crois-moi, ici la solitude blesse, t’as compris qu’on perd
Combine sur combine, attend qu’le profit prospère
J’ai passé l’année à errer, c’est pas la chose à faire
Mais j’essaie d’m’aérer l’esprit, apprécier c’qu’est d’vivre, en fait
L’enfer c’est moi, les autres j’en ai ma claque
Alors écoute j’ai pas la tête à ça, c’est grave la mer à boire
Refrain :
Acteurs d'une pièce où tous les comédiens meurent en silence
A quoi bon vouloir faire du bruit, à quoi bon vivre ensemble ?
A quoi bon éviter la nuit, l'évite passe lentement
Quand la routine et tes cauchemars t'étranglent tendrement
Acteurs d'une pièce où tous les comédiens meurent en silence
A quoi bon vouloir faire du bruit, à quoi bon vivre ensemble ?
A quoi bon éviter la nuit, l'évite passe lentement
Quand la routine et tes cauchemars t'étranglent tendrement
Couplet 4 :
Avec mes frères, on est comme les comme les tiens on rêve de voler
Des comédiens qui dans la pièce n’ont pas été embauchés
Drôle de rôle, au second plan j’m’amuse à refaire le monde
J’ai pas bougé d’un millimètre mais c’que mes frères me montrent
C’est qu’la richesse vient du coeur, qu’la route est longue
Qu’on a pas vu la fin, un sourire quand j’le croise
Lui qui m’a tendu la main
Moi, j’connais mon destin du coup j’danse avec la pression
Si tu veux jouer sur mon terrain ne t’pose pas d’questions
J’sers mes intérêts d’abord, j’joue pour l’amour de la musique
Même si cette douce courtisane m’a rendu amnésique
Je n’oublie pas mes rêves, d’mes ambitions, d’c’qui m’tient à coeur
Toutes ces balivernes qui me transcendent en triste délateur
L’acteur écrit l’histoire mais c’est bien l’seul à n’pas y croire
Elle a la même couleur que l’encre, la magie noire
Ma page est tachée, par ces choses auxquelles je donne de l’importance
Le soir je pleure, j’écris en cachette d’où est l’arrogance
Refrain :
Acteurs d'une pièce où tous les comédiens meurent en silence
A quoi bon vouloir faire du bruit, à quoi bon vivre ensemble ?
A quoi bon éviter la nuit, l'évite passe lentement
Quand la routine et tes cauchemars t'étranglent tendrement
Acteurs d'une pièce où tous les comédiens meurent en silence
A quoi bon vouloir faire du bruit, à quoi bon vivre ensemble ?
A quoi bon éviter la nuit, l'évite passe lentement
Quand la routine et tes cauchemars t'étranglent tendrement