Bouclier

Je ne m’en fais pas, je ne m’en fais pas
On reste lié
Par ce revers du droit à tout balayer
Je sais ce qu’il y a sous c’bouclier
Ce n’est pas à moi qu’tu vas l’nier

Je peux pas t’en vouloir d’être aussi distancé
Élevée en pilier, pas le temps d’nuancer
Quand on est seule dans la mif à tout maîtriser
Être prêt d’eux, à ne jamais renoncer
Moins de choix que des périodes d’essais
Décevoir son sang c’est pire que d’se prendre des fessées
Ces larmes c’n’étaient pas celle d’une jeune attristée
Mais celle d’une femme fatigué de résister
À la recherche de soi, des réponses en attentes
Les rêves sont figées sur des pièces manquantes
Les désirs sont rances tu reprends d’l’assurance
Après avoir fait une breve session d’errance
Continue à t’aimer, je comble les carences
Sous estime-moi, j’serai au delà de tes espérances
Bébé j’te garde à l’œil, témoin de ta renaissance
Sortir du naufrage, sur un bateau de plaisance

Je ne m’en fais pas, je ne m’en fais pas on reste lié
Par ce revers du droit à tour balayer
Je sais ce qu’il y a sous c’bouclier
Ce n’est pas à moi qui tu vas l’nier

St-Valentin à manger un Pleskavic
Premier baiser un soir à la Capite
T’avais pas besoin d’une fleur
Creuser ton coeur de pierre
Est une mine de diamants qui ornent ses profondeurs
Parler de toi me chavire jusqu’ici
J’te donnerai suffisamment de raison d’m’avoir choisi
On est intouchable ils jouent moins bien qu’Omar Sy
J’crois tellement à tes ressources que tu peux vivre en autarcie
La maman sera plus inquiète
Elle dira merci
À la plus belle femme après elle sous l’autel du Messie
Ton regard profond qui ne crains pas les défies
Aussi intense qu’les yeux que j’verrais si on avait une fille
J’t’aime depuis mon âme à perdre de l’hémoglobine
Que tes proches sachent que t’es bien plus que ma copine
Ma princesse ma guerrière qui arpente les collines
Ma femme, celle que Dieu m’a insufflé amin

Je ne m’en fais pas, je ne m’en fais pas on reste lié
Par ce revers du droit à tour balayer
Je sais ce qu’il y a sous c’bouclier
Ce n’est pas à moi qui tu vas l’nier