BLACK SURGE

[Paroles de "BLACK SURGE"]

[Couplet unique]
Chaque pas que je fais
C'est le temps qui passe
Trop de tasspé, de gens qui tassent
Trop de casse-pieds, de gens qui datent
J'suis confiné depuis des âges
Parce que j'ai peur de faire des choix
Parce que quoi que je fasse
J'décide des choses qui tournent mal
Regarde mes yeux
Regarde mes yeux
Vois ce que je vois, analyse
T'écoutes ses dires, ça dit du tort
Moi j'vois un cas sous emprise
J'agis pour mes alliés, du mal à dire mes amis
Ça fait des mois j'rame, j'sais plus trop qui est là
J'suis intersidéral, mes tracks sont toutes des idées noires
Monochrome le paysage
Le vide est pâle et viscéral
A terre mes émotions, ce n'est plus moi qui ait le droit
Ouais tu crois que t'as le choix
Mais quoi qui se passe t'es en froid
J'ai passé le cap d'être idéal
J'veux plaire à tout ce qui vit en moi
J'entends plus tes mélodies
En laisse de par mes propres lois
J'ai construit ce masque d'érudit
J'voulais juste protéger mon âme
C'est quoi cette comédie j'fais que dissimuler les balles
Le Mal est sélectif c'est pour ça j'suis tombé tout en bas
La fièvre est jaune j'suis fitté tout en noir
Camouflé chez les normies j'ai pas le temps pour les larmes
Roadtrip sur la terre de mes sentiments
J'suis pas dans cette prise j'suis bon qu'à rester vivant
Seul face aux méprisants
Les termites nous rongent mais tu te demandes ce que tu seras dans dix ans
De toute façon j'aime pas les gens faut que j'taffe en prison
Ma raison c'est un ordre, mes peines sont mes propres jugements
Toujours ça parle de visions, que ça veut remplir le frigo
Ça fait depuis que j'suis au sol, et que ça me traite de triso
J'suis en guerre contre les soldats de la Terre
J'ai une balle dans le thorax, trois autres dans la tête
J'ai un plâtre dans le crâne
J'garde la tête en bas, j'suis en guerre contre toi
Regarde mes yeux
Tout ce que je vois c'est des crises
Ça dit du tort dans tous les sens
Tu vois un cas sous emprise, j'vois deux tarés sous amiante
Black Surge c'est la peste dans ce monde
Et j'galère depuis des années
J'prône la destruction
Mille et une raison de foutre la corde autour du cou
J'pleure sur les cendres de la seule qui m'a nourri jusqu'au bout
Jusqu'à m'arracher les yeux
A force de regarder mes doutes
J'crache la même tumeur que vous mais j'la vis pas comme vous
J'veux broyer la chair de tout ce qui se construit jusque là
Vous êtes mêmes pas capables