(Dabaaz )
Faut que cessent les messes basses
Que les faux se baissent et qu’on les enjambe
Fuck les suce-bites et ce que ça engendre
Membre d’un mouvement où tous se disent bien membrés
Cambrés, quand il s’agit de caillasse tous sortent de l’ombre
Et on te tabasse dans le caniveau parce qu’au MIC tu froissas
Tu crois ça ? T’as vu, y’a qu’à Paname qu’on voit ça !
Regarde la meute de hyènes teigneuses sur un bout de bidoche
Pastiche odieuse, mafia et autres cinoches
Pour les gars : grands pantalons, fraîche, sky et taï grasse
Pour les gos : hauts talons, futes stretch en sky taille basse
Et si on oscille, on vacille entre peine et hargne
Du MIC on poignarde, pure premium flow, ni hard
Ni trop soft dans ce que je propose, ma cause
L’osmose, tous en parlent mais personne n’ose
Et yo ! Regarde loin, observe, dis moi ce que tu vois
Pour les années à venir ce que tu prévois ?
Moi je booste la basse pour les puristes
Une rouste pour le strass, les touristes
Hausse la barre pour le reste on risque rien
Puisque se cogner ça vaut rien
Refrain
« Dabaaz, faut créer le buz dans le biz », disent-ils
« Baise le boss et le pez qu’il distille »
Un piédestal, visent-ils, sur quelle durée misent-ils ?
Alors on se bouscule comme sur la scène lors d’un free-style
On bascule entre faux conscients et pseudo new-school
Ils sont tous cools, quand tu les croisent leurs rires manquent de franchise
Tous franchissent les bornes de la traîtrise, insultant !
Dans le rap tu t’es pris pour le sultan ?
Moi le vulcain vu que mon faciès n’a rien d’une " pul-cra "
Toi tantôt bandit, tantôt un mec plus ultra
Un beau gosse, un boss, un riche comme Bokassa
Costard en sky, aux pieds Hush Puppies mocassins
Bouge sur "Pampan Cruz" ton bassin, cause textile comme une tasse
Un noctambule malsain jusqu’au caleçon
Valsant quand y’a pas le son
Au Queen, aux Bains Douches, grosse tâche
Hôte le mot Hip-Hop de ta bouche !
Refrain